5 octobre 2007
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100 % de réussite ! C’est la deuxième fois (sur 2) que j’ai eu accès au « plus beau bureau du monde ». Un grand moment dans la vie d’un pilotaillon !
Mon Fokker 100 pour ce vol Lyon-Amsterdam (aéroport de transit)
Mardi dernier, à l’occasion de mon vol à destination du Québec, j’ai sollicité un nouvelle fois un auto-cockpiston. La technique, maintenant éprouvée, consiste à être suffisamment persuasif pour que le commandant de bord accepte de vous inviter dans son temple. C’est donc bien lui la personne qu’il faut particulièrement choyer pour réussir un beau voyage.
La recette ? Allez, je vous la livre !
Les ingrédients :
- une carte postale (jolie si possible !)
- la carte FFA (faut bien qu’elle serve, au prix où on la paye !)
- un stylo
- un trombone ;-)
Ce qu’il faut faire :
- Avant l’embarquement, prendre la carte postale et le stylo.
- Ecrire un petit mot (soyez imaginatifs !) à l’intention du commandant de bord (n’oubliez pas votre numéro de siège !).
- Accrocher la carte FFA à la carte postale avec le trombone.
- Embarquer.
- Une fois l’embarquement terminé, demander à la chef de cabine de bien vouloir apporter l'ensemble { carte postale + carte FFA + trombone } au commandant de bord.
- Attendre son retour…
A partir de là, c’est la roulette russe : soit elle revient avec un grand sourire et c’est bon signe, soit au contraire elle tire la tronche et là, on se dit que, tant pis, on profitera du hublot (encore que !), soit comme dans mon cas c’est le commandant himself qui vous cherche désespéramment en criant dans tout l’avion : « Il est où le pilote ? » … Grand moment de solitude chez les passagers, qui se demandent certainement qui va bien pouvoir les emmener à bon port si l'on ne retrouve pas le pilote. Moi par contre, j’étais aux anges.
C’est donc une fois mon Fokker 100 installé au niveau 300 que je suis aller rejoindre les patrons dans le poste. Etant eux aussi originaires de la région lyonnaise, et volant en aéroclub (mais pas à Bron), nous avons eu plaisir de discuter de nos bétaillères et du survol pilotaillonesque de notre belle région.
En fin de descente, bien établi sur l’ILS 06 de l’aéroport d’Amsterdam Schipol, le contrôle nous délivre notre clairance d’atterrissage :
- " AFxxx, clear for landing 06. God bless You! "
- " Il a dit quoi là ? God Bless You ??? "
Petit moment de silence. Les 2 pilotes se regardent, et rigolent.
L’atterrissage s’est parfaitement passé.
Nous sommes arrivés avec 20 minutes d’avance sur l’horaire prévu par Air France.
Bienvenue dans le bureau.
On est pas bien au niveau 300 ?
"AFxxx, Clear for landing 06. God bless you..."
L'aéroport d'Amsterdam Schipol et sa piste 06.
Ce voyage commence bien !
Aurélien