1 décembre 2007
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Comme vous avez pu le constater ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup publié sur mon blog. Car pour être franc, mon activité aéronautique est au point mort depuis mon fabuleux rascol de New-York. C’était il y a presque 2 mois….
Aujourd’hui, je ne vous raconterai pas de nouvelle expérience aéronautique, ne vous ferai pas revivre de nouveau rascol, ne vous décrirai pas de nouvelles nav, ne vous ferai découvrir de somptueux paysages... Ce que je voulais simplement dire à travers cet article, c’est (excusez-moi pour la vulgarité) que j’ai "les boules". Oui je suis « vénère » contre cette ersatz d’école de pilotage de Sherbrooke (la ville dans laquelle je suis pendant ces 3 mois).
Car ce n’est pas faute d’avoir essayé de voler. Déjà, avant de partir pour le Canada, j’avais contacté par mail cette FTO (Flight Training Organisation, société privée qui apprend à piloter et loue des avions) pour lui annoncer mon intention de voler au Canada, et donc de prendre des cours de pilotage. Vous verrez sur le site de cette FTO que l’adresse e-mail est bien visible sur sa page d’accueil, elle n’est ni écrite en tout petit, ni cachée dans un pavé d’écriture illisible… Et le temps a passé, 1 semaine puis 2, sans nouvelle. Je décide de relancer une nouvelle fois (toujours par e-mail) : rien. Vient alors le temps où j’arrive au Canada, et je décide de contacter cette fois par téléphone la FTO. Je tombe sur le patron de la FTO, peu aimable, à l’autre bout du fil, et je lui explique que j’ai essayé de le joindre par mail :
« Ah mais vous savez, on ne regarde pas les e-mails ici » me lance t'il d'un ton laconique.
NO COMMENT
Je prends donc rendez-vous par téléphone pour la semaine suivante (car il faut prendre rendez-vous au moins 48h à l’avance). Il me demande de rappeler la veille ou le matin du jour J pour faire un point sur la météo et pour confirmer le vol. J-1 : j’appelle pour confirmer le vol mais personne ne répond au bout du fil : je tombe sur un répondeur, sur lequel je laisse un message et mon numéro de téléphone (car comme monsieur n’utilise pas ses mails, je suppose qu’il sait au moins utiliser un téléphone ?).
Pas de nouvelle.
Jour J : je recontacte la FTO, je tombe encore sur le répondeur. Il me fallait impérativement cette fois-ci une confirmation de sa part à lui, car il a beaucoup neigé pendant la nuit et j’avais peur que l’aérodrome soit fermé faute de déneigement. De plus, le plafond météo était assez bas, un BROKEN 1100 ft dixit la météo aéronautique. Afin d’éviter de prendre un taxi pour rien (car l’aérodrome est à un 15aine de km de chez moi, non desservi par les transports en commun), il me fallait à mon tour une confirmation. Rien, rien de rien, aucune réponse.
J’ai rappelé plusieurs fois, presque 20 fois en tout en 2 jours. Je suis toujours tombé sur un répondeur sur lequel j’avais laissé un numéro pour ME joindre.
NO COMMENT
Bref, tout ça ne fait que confirmer ce que le colibri Marc-Olivier (qui connaît bien Sherbrooke et qui y a volé) m’avait dit le jour du rascol de New-York : « Tu verras, le père Paquin, il n’est pas très commercial ! ». Effectivement, j’en ai eu l’amère expérience !
Résultat : j’ai décidé d’abandonner. Je ne voulais pas que cette FTO me pompe toute mon énergie, pour m’annoncer finalement qu’ils n’ont pas besoin de nouveau « client ».
Alors, pour me consoler, je me suis dit que les économies ainsi réalisées me serviront pour d’autres vols, peut-être de nouvelles expériences, mais en France cette fois.
Là où j’ai vraiment les boules, c’est qu’en rentrant en France fin Décembre, j’aurai perdu mon autorisation d’emport de passager (car il faut 3 décollages/atterrissages dans les 3 mois qui précèdent pour pouvoir emmener des passagers). Or ma sœur, expatriée au Canada (à Montréal, mon séjour au Canada étant totalement le fruit du hasard) ne rentre qu’une semaine par an, pour les fêtes. Je ne pourrai certainement pas l’emmener faire un tour en avion, avant son départ pour Montréal pour à nouveau une année complète… Je sais qu’elle va être déçue…
En attendant, je continue de voler, mais virtuellement cette fois, grâce aux fabuleux récits et vidéos des pilotaillons qui tiennent un blog : les sorties en Bretagne de Patrice, la formation de Paul sur son F-BOZO, les nav de Sylvie avec son gros nounours d’Instructeur ;-) ou les sorties de nuit de Vincent.
Bonne fêtes à tous et bon vols.
Aurélien