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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 19:29



Pour mobiliser le maximum de Jeunes Ailes, le bureau avait décidé cette d'année d'organiser 2 vols de printemps : le premier dans le Nord et le second dans le Sud.



Vol de printemps du Nord (10 Avril 2010)

A la réunion d'automne du bureau, j'avais proposé d'organiser le vol de printemps sur l'aérodrome d'Avranches, connu pour être un terrain champêtre très agréable pour un pique-nique. Malheureusement, l'aérodrome est restreint (il faut une dérogation pour s'y poser), alors nous avons dû nous rabattre sur l'aérodrome de Granville, à quelques "tours d'hélice" lui aussi du Mont St Michel.

Cette journée a été la journée des premières pour moi. Tout d'abord, je n'étais jamais sorti aussi loin de mon terrain de St Cyr : près de 150 Nm pour rejoindre Granville ! Ca change des vols locaux de la région parisienne ! Ensuite, c'était la première fois que je prenais un DR400-180 (j'avais juste quelques tours de pistes à mon actif). C'était aussi la première fois que je prenais autant de passagers dans mon aéronef : d'habitude, je vole sur des avions "économiques" qui ne peuvent embarquer qu'une personne (en plus du pilote). Enfin, c'était la première fois que je posais mes roues à Toussus (pour aller chercher mes passagers), ce qui fut un jeu d'enfant le matin (pas encore trop de trafic) mais un véritable challenge en rentrant le soir (avec une fréquence archi-saturée). Pour en revenir au DR400-180, j'ai pu à cette occasion découvrir toutes les qualités de cette machine qui m'a permis d'embarquer 4 passagers avec tous les pleins, d'atteindre (à masse max) des varios très raisonnables et de tracer facilement à 140 kt.

A Granville, nous avons passé une excellente journée : j'avais donné rendez-vous à un colibri local de l'étape (il s'agit Patrice, auteur du blog Pilotaillon), que je souhaitais rencontrer depuis longtemps et qui a passé un long moment avec nous. Nous avons déjeuné au restaurant de l'aérodrome (cuisine typée exotique) et quelques uns d'entre nous sont repartis faire un vol local digestif (avec un touch à Avranches) alors que d'autres ont préféré aller à la plage (en bout de piste) pour admirer les rotations du Pilatus des parachutistes ...

Tout l'équipage de mon avion.



Le Mont-St Michel, évidemment.



Encore le Mont St Michel.



Granville et son joli port.



En finale 07 à Granville.



2 grandes tables remplies de Jeunes Ailes (jeunes et moins jeunes !)



Touch à Avranches : attention aux moutons !



Ouf, pas de méchoui pour aujourd'hui !



Retour du PA28 présidentiel parti faire un vol local.



Mon joli Juliet Lima sur le départ de Granville.



La très grosse nav de la journée.



Vol de printemps du Sud (24 Avril 2010)

Nous avions prévu de faire notre vol de printemps "Sud" à Millau, dans le Sud Ouest de la France. Cependant, nous avons pu constater au matin du jour J qu'il ne serait pas possible de rejoindre cette destination à cause des conditions météos locales. Nous n'avons pas pour autant annulé la sortie, puisque nous nous sommes déroutés sur le terrain d'Ambert (en Auvergne). Sur la dizaine d'avions prévus pour Millau, nous avons quand même pu nous retrouver à 4 équipages dans ce petit terrain fort sympathique (et calme !).

Le DR253 présidentiel au départ de Bron.



Sur notre route, le lac du barrage des Pradeaux, à moitié vide.



Les dessous de mon FX (j'avais pris le C172 SP de mon club pour ce voyage).



Le parking Jeunes Ailes.



Rien ne vaut un bon Cessna pour nous faire un peu d'ombre.



Le Rallye de Pym-s.



Le Rallye de Pym-s possède un "malonnier" (dispositif pour pilotes handicapés) qui intriguait certains JA...



...au point que certains cherchaient à comprendre comment il fonctionnait.



Comme d'habitude, bonne humeur et franche camaraderie étaient de la partie.



Passage bas à Ambert.



Paysage désertique au niveau du col du Béal (sur le retour).



Un petit peu de patrouille sur le retour : le président adore ça !



Même au point d'attente de la CTR de BRON, le z'ident continue sa patrouille.



Traditionnelle photo de groupe.



Petite nav jusqu'à Ambert (en Auvergne).



Aurélien

 

Crédit photo : Julien Jay, Julien Robin, Pierre Rogler, Chloé Juste, Vincent B. et son papa ... 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 10:35

Je vous présentais ici le "Relais Jeunes Ailes" lors duquel la mascotte de l'association allait parcourir la France en passant de mains en mains en volant, tout moyen de transport étant autorisé.



Le périple de la "JAscotte" a démarré sur les chapeaux de roues puisqu'elle est allée faire ses premières heures de vol chez les Anglais, puis elle est restée un assez long moment en région parisienne (au plus grand regrêt de certains...) tout en continuant de voler, mais pas n'importe quels vols ! Elle a fait plusieurs vols de nuit, de l'IFR, de la voltige et a même volé dans des machines mythiques (celles de la Ferté Allais pour ne pas les citer) : elle a fait par exemple 30min de Zlin en compagnie de Mr Léon Mathis (les connaisseurs apprécieront) et 5 vols (2 heures au total) en Fouga Magister (les connaisseurs apprécieront aussi...)



La JAscotte a ensuite pris le large pour le vol de printemps du Nord, a navigué sur la côte atlantique et se retrouve aujourd'hui en région Rhône Alpes. Elle a également fait un petit tour au week-end Aéroski pour son baptême de Mousquetaire sur skis.



A ce jour, la JAscotte a rencontré 27 Jeunes Ailes, a voyagé dans 27 avions, a visité 23 terrains et totalise plus de 43 heures de vols. Et ce n'est pas fini...





La carte des terrains que la JAscotte a visité à ce jour. Cliquez sur l'image pour ouvrir la carte.





Quelques moments choisis de ce relais JA :



JAscotte vole dans le F-BOPT de Mr Henri Giraud et s'échoue sur le St Sorlin.



JAscotte visite les îles Bretonnes.



JAscotte en compagnie de Mr Jean Delemontez (le papa des Jodels et des DR qui font notre plus grand bonheur).



JAscotte dans le F-PBBF, l'un des tout premiers Jodel à prendre les airs...



JAscotte et l'acqueduc de Morlaix.



JAscotte fait du train classique (ici un DR221, il faut me croire...)



JAscotte et le Fort Boyard.



JAscotte et 1 JA parmi tant d'autres qui prend la pose.



JAscotte qui vient aux rassemblements JA (ici le vol de printemps du Nord).



JAscotte passe des mains de Yoyo (venu en Tecnam) à celles de Nicodjlol qui part en NC858S (c'est le nom de cet avion)



JAscotte va faire un tour à Auxerre (avec son petit copain White).



JAscotte teste les restaurants d'aérodromes.



JAscotte avec le groupe du vol de printemps du Sud (à Ambert).



Pour suivre les aventures de la JAscotte, consulter son carnet de vol ou voir toutes les photos de son périple, c'est sur le site Jeunes Ailes qu'il faut aller !



Aurélien

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 10:43

En vue de préparer la 2e édition des "Jeunes Ailes débarquent au Bourget" le 08 Mai prochain, nous avions planifié Bastien et moi de faire quelques petits vols ensemble. Comme nous devions aller au Bourget en DR221, ces petits vols étaient surtout prétexte à confronter nos pilotages d'avions à train classique d'une part, sur des pistes en dur d'autre part (lesquelles pardonnent moins que des pistes en herbe).



Pour ce premier vol, notre destination devait être Chartres. La météo n'était pas très folichonne bien que les METAR et TAF nous ont quand même incités à décoller. Malheureusement, une fois en vol, la visibilité n'était vraiment pas extraordinaire et, comme la région parisienne est très dense en trafic aérien, Bastien (commandant de bord) a décidé de faire demi-tour et de rentrer.



De retour à St Cyr, mon camarade a décidé de repartir faire quelques tours de piste en J3 Cub. Au sol,  j'ai pu alors monter à bord de cet avion mythique : je ne suis pas venu pour rien !



C'est bien cracra en direction de Chartres...



Bastien aux commandes.



Le Grand Trianon (du château de Versailles) que l'on peut voir en base 29 à St Cyr.



Bastien repart faire un petit tour de J3 Cub.



J'ai pu monter dans le J3 de Bastien.



Pour le 2e vol - il faisait grand beau cette fois - nous sommes allés à Pontoise (au nord de St Cyr). Seulement 10 minutes de vol, mais 10 minutes très enrichissantes pour moi (aux commandes) grâce aux bons conseils de  pilotage de Bastien.



Arrêt à Pontoise pour changer de pilote : j'ai fait la branche aller, Bastien fera la branche retour.



Une superbe météo pour ce vol du soir.



En finale 11R à St Cyr.



La petite ballade du soir (trace GPS du retour, Bastien aux commandes).



Aurélien

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 22:23

... c'est un concept que j'ai aussi expérimenté durant ces quelques jours de février et, ma foi, il faut avouer que j'adore tout autant que le vélo  !





Aurélien

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 20:22

... c'est un concept que j'ai expérimenté durant ces 15 jours d'été et, ma foi, il faut avouer que j'adore !





Aurélien

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 23:35
La carte AFPM de la Tovière.


Comme toute plateforme non controlée, il faut d'abord effectuer une reconnaissance avant d'y poser ses roues (ou ses skis !). La reconnaissance d'une altisurface est très particulière.



En général, on commence par s'annoncer 3 minutes avant d'arriver à la plateforme. Cela permet de donner ses intentions aux pilotes déjà présents (au sol ou en vol).



Pour la reconnaissance, on commence par se placer à 500ft au dessus du point le plus haut de l'altisurface. La configuration de l'avion est de 130 km/h avec un cran de volet (pour le Mousquetaire) pour ne pas aller trop vite et ne pas prendre trop de place dans le volume qui est déjà très réduit. En "orbitant" au dessus du haut de la piste on détemine plusieurs éléments :


  • on regarde si d'autres appareils sont dans le circuit,
  • on identifie les obstacles naturels et artificiels (cables électriques ou remontées mécaniques),
  • on repère la trajectoire du circuit d'intégration,
  • on estime le vent (grâce à la manche à air du terrain s'il en est équipé, ou par la dérive de l'avion le cas échéant),
  • on définit si le soleil peut nous géner durant une phase de l'intégration (décollage ou atterrissage),
  • on définit de manière grossière (pour commencer) l'état de surface de la piste (obstacles ?),
  • on observe le profil de la pente (pourcentage ? concave ? convexe ? dévers ?). Ces informations sont normalement déjà indiquées sur la carte AFPM (Association Française des Pilotes de Montagne) de l'altisurface,
  • on détermine le point de stationnement (s'il y a déjà d'autres avions stationnés sur la plateforme),
  • on détermine le point de toucher puis le point d'aboutissement,
  • on détermine un repère (naturel) pour connaître l'axe de décollage (puisqu'une fois posé en haut de la plateforme, on ne distingue plus l'axe de piste avant d'être engagé dans la pente).


Ensuite, on effectue un "passage bas" sur la piste, c'est à dire que l'on prend l'axe de piste, en descente vers l'altitude de 300 ft au dessus du point le plus haut de la piste. Cette phase permet de reconnaître de manière bien plus précise l'état de la piste et des conditions météo plus proches du sol (on lève ainsi les doutes éventuels...).



Une fois la piste reconnue par le passage bas, on commence l'étape "d'écartement" : on prend une trajectoire à 45° de la piste pour rejoindre la "vent arrière" (appelée étape d' "éloignement" en montagne). L'avion est normalement déjà configuré, mais rien n'empêche de faire une vérification.



Etape de base (en conservant l'altitude de la vent-arrière), finale (qui commence par un bout de palier puis, lorsque on rentre dans le plan de descente, assiette/puissance/volets), visée du point d'aboutissement, réduction (mais pas totale, 1700 RPM environ), toucher (en gardant des gaz) et roulage jusqu'en haut de la piste (en gérant le moteur).

Tignes est connue pour son glacier (sur lequel on skie même l'été). Voici les premières neiges de la station.


Les Arcs.


Le lac de Tignes et son barrage. A droite (second plan) le rocher de Bellevarde et notre altisurface.


Petite pose pour l'instructeur et l'élève.


L'altisurface de la Tovière (Val d'Isère).


Notre Mousquetaire et un Sinus face au rocher de Bellevarde.


La nav : on est obligé de contourner le parc National de la Vanoise (protégé).


Les tours de piste sur l'altisurface.


Une séance éprouvante mais enrichissante, je peux vous le dire...



Lien pour télécharger la vidéo en meilleure définition (186 Mo)


Aurélien

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 21:16



C'était mon premier Aéroski. Comme chaque année, l'association Jeunes Ailes organisait son week-end aéronautique hivernal : pendant quelques jours, les membres de l'association se retrouvent à l'Alpe d'Huez pour expérimenter le vol en montagne et, plus simplement, pour skier et passer quelques bonnes journées ensemble.



Vendredi 29 Janvier : cap sur l'Alpe d'Huez ! Enfin.... on a essayé ! Nous avons tous été supris par une tempête de neige et l'accès à la station nous a donné du fil à retordre ! Il a fallu tous chaîner et la montée vers notre lieu de villégiature s'est fait à un rythme de sénateur. Conclusion : arrivée pour les premiers d'entre-nous vers 21h seulement, et on avait faim !



Nous avons tous été surpris par la neige lors de notre route vers l'Alpe d'Huez (le vendredi).



Repas le vendredi soir dans la station, tous les JA sont (enfin) réunis.



Nos studios dans la résidence "Pierre & Vacances".



Samedi : la météo n'est pas très engageante et les vols risquent d'être suspendus pour la journée. Et pourtant...le moral n'est (presque) pas entamé puisque les skieurs d'entre-nous ne pensaient qu'à chausser les skis. En fin d'après midi, le soleil a daigné se lever et les premiers coins de ciel bleu ont donné raison aux JA qui avaient décidé de rejoindre l'altiport : ils ont pu ainsi donner le coup d'envoi des vols grâce à nos parrains de l'Aéroclub du Dauphiné (Jack et Jacqueline). Le soir, nous mangeons tous (avec les parrains) au restaurant de l'altiport (très bonne table !).



Exposé sur le vol en montagne dans une de nos chambres, le samedi matin.



Altiport Henri Giraud le samedi matin.



Les skieurs du samedi après-midi.



Nouvel exposé aux participants d'Aéroski ainsi qu'à nos parrains de l'aéroclub du Dauphiné.



Notre FI montagne JA fête sa qualification "Instructeur skis"





Repas au restaurant de l'altiport le samedi soir.



L'EC145 décolle de nuit pendant que nous sommes au resto.



Dimanche : la météo est nettement meilleure que la veille, les vols pourront donc avoir lieu. A l'inscription, les JA pouvaient choisir entre un vol plutôt "technique" (tours de pistes en place gauche à Huez) ou "découverte" (pure ballade touristique). En attendant que la dameuse refasse une beauté à la piste, le pilote de l'EC145 de la Sécurité Civile nous a aimablement fait faire le tour de son bel hélico. Il nous a également raconté tous les aspects de son beau métier, suscitant de nombreuses questions des jeunes en admiration devant cette si belle machine. Pendant tout la matinée, les vols se sont enchainés, la plupart dans l'Abeille F-BOPT ancienne propriété d'Henri Giraud.
 
Puis vient enfin mon tour.



L'Hotel Uniform, un des Mousquetaires de nos baptêmes.



On ne se lasse pas de ces beaux avions sur la neige.



L'Ecureuil de la SAF.



La Sécurité Civile qui part en mission.



Y. est venu nous faire un petit coucou avec son célèbre F-PYOU.



La stèle pour se souvenir d'un grand pilote.



L'Abeille d'Henri Giraud qui revient de ballades avec des JA.



L'EC145 de la Sécurité Civile.



Visite de l'hélicoptère par le pilote en personne (ici assis) : nous avons beaucoup appris de leur métier et de leur machine.



La JAscotte était de la partie.



Une partie de JA avec les parrains Jack et Jacqueline.



Je prends place à l'avant du Papa Tango, Pauline et Florian passent à l'arrière et c'est André, notre FI JA, qui pilote l'avion. Nous décollons de l'Alpe Huez et mettons le cap sur le col de Sarennes. Nous slalommons entre les massifs, au gré du programme d'André. Nous arrivons enfin sur le St Sorlin et passons devant la zone d'atterrissage du glacier (un endroit très prisé des pilotes de montagne) : il y a déjà des traces d'atterrissages, alors André décide lui aussi d'y poser les skis de l'avion. Comme toujours avant de poser, le pilote commence par une phase de reconnaissance (pour voir sur la piste est praticable) et l'avion s'intègre dans le circuit. Nous sommes rapidement en finale, et j'avoue avoir hâte de connaître enfin ce que donne le poser sur un glacier (une grande première pour moi !). Nous sommes maintenant en très courte, la pente du glacier est raide (sens montant) mais André tangente au mieux la piste. Les skis de l'avion touchent la neige, et c'est dans une remarquable douceur que l'avion s'appuie et glisse sur la neige. A causes des dernières chutes de neiges, l'épaisseur de poudreuse est très importante et l'avion n'a pas assez de vitesse pour faire demi-tour et repartir dans la descente. Bilan : l'avion s'arrête net dans la neige, et malgré la pleine puissance du moteur, il ne veut plus en bouger... 



Quand on voit l'épaisseur de neige, on imagine mieux pourquoi notre avion s'est enfoncé dans la neige.



Pour s'en sortir ? Une bonne paire de raquettes et une pelle ! Dédé se charge de dégager l'avion (il nous ordonne d'abord de rester dans l'avion).



Une piste artificielle fabriquée grâce à ... 6 pieds !



La JAscotte est inquiète...



Heureusement, un tel cas de figure est chose courante pour les pilotes de montagne : ils sont formés pour affronter pareille situation. Dans un premier temps, André nous demande de rester dans l'avion, alors que lui chausse les raquettes et récupère sa pelle pour dégager l'avion. Puis il fait appel à Florian et à moi pour l'aider à tourner le Mousquetaire et le remettre dans le pente. Nous remontons tous dans l'avion, Dédé redémarre le moteur, pousse les gaz à fond, l'avion avance, nous glissons, glissons encore, quelques dizaines de mètres et..... l'avion s'immobilise à nouveau ! Dans le cockpit, la déception est grande et tout le monde se demande si nous arriverons une fois pour toute à redécoller. Notre situation est même plus inquiétante que tout à l'heure : nous sommes plus bas sur la piste, ce sont donc autant de précieux mètres en moins pour décoller !



Le F-BOPT est enfoncé dans la neige et ne veut plus bouger. D'autres avions (cf. traces) ont eu plus de chance.



Le Papa Tango est planté là, sur le glacier.



Il ne faudra pas se louper sur cette deuxième tentative, alors nous n'avons d'autre solution que de fabriquer une piste de décollage bien damée sur le glacier. La tache s'avère un peu trop grande pour un seul homme, alors Dédé nous appelle à la rescousse. Florian et moi chaussons aussi une paire de raquettes (Dédé avait tout prévu : 4 paires !) et nous nous mettons au travail dans la bonne humeur. Après bien 40 min de tassage de neige, en montant et redescendant de nombreuses fois sur le glacier,  la piste de décollage prend forme. Le moment de vérité approche, nous repositionnons une nouvelle fois l'avion dans la pente, réembarquons tous dans le Papa Tango, Dédé redémarre pour la 2e fois, remet les gaz, l'avion bouge et s'élance sur la piste...... et décolle : nous sommes sauvés !



Notre sommes tous rentrés au Versoud (après un dernier crochet à Huez), pour ramener l'avion à son aérodrome d'attache. Là-bas, tout les JA nous ont rejoint impatients de prendre de nos nouvelles (le téléphone passe très bien sur la glacier !). Cet évènement nous vaudras désormais le surnom de "Naufragés du St Sorlin". Un grand moment d'aviation vécu ce week-end !



Après toutes ces émotions, nous voici de retour sains et saufs au Versoud. Le week-end s'achève. Notez tous les équipements emmenés par Dédé (raquettes, pelle, vêtements chauds supplémentaires, encas, etc...) 



Notre vol découverte au départ de Huez (LFHU), avec poser au St Sorlin, et retour à Huez puis Le versoud.



Un grand merci à Jack et Jacqueline, de l'Aéroclub du Dauphiné, pour leur accueil et leur parrainage, à André notre FI JA sans qui, comme chaque année, ce WE n'aurait pu se faire, à toute l'équipe JA organisatrice de l'évenement, à tous les JA pour leur participation à ce très beau WE.



De nombreuses et magnifiques photos du WE sont visibles sur ce lien.



Aurélien

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 15:06

Je vous laisse deviner où a été prise la photo.  





Aurélien

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 20:40

Voici un petit film de ce vol magnifique, regroupant les parties 1 et 2 de mon récit. Les vidéos ont été capturées par l'appareil photo de mes passagers : la qualité n'est donc pas extraordinaire, mais on arrive quand même à en tirer quelque chose d'acceptable. Comme d'habitude, il s'agit ici une vidéo sans aucune prétention.



Vol au dessus du Mont-Blanc / Flight above the Mont-Blanc from Imagin-air on Vimeo.



Aurélien




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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 20:48

Comme le récit de la première partie de ce vol date un peu (désolé ), laissez-moi d'abord vous rafraichir la mémoire. Dans mon précédent article, je vous racontais qu'en ce mardi d'Août, j'embarquais 2 passagers avec moi dans mon Fox India Victor, le beau Jodel D140 Mousquetaire de l'aéroclub de Méribel : il y avait Pierre, mon jeune voisin apprenti pilote, et Jean, son oncle. Pour ce vol, Lucas (mon FI) avait décidé de me laisser me débrouiller tout seul pour juger de mes acquis après ces quelques jours intenses de formation : décollage de Méribel, nav entre les montagnes et atterrissage sur l'altiport de la station arlysoise. Cette première partie fut exécutée sans trop de difficulté. Le récit reprend donc maintenant.



La logique aurait voulu que nous rentrions en reprenant la même nav qui nous avait mené jusqu'ici. Mais Lucas, qui avait eu le temps de mûrir son plan machiavélique, en avait décidé tout autrement : "vous voulez allez voir le Mont-Blanc ?" nous demande-t'il en s'adressant tout particulièrement à mes passagers. Intérieurement, j'espérais fébrilement que mes paxs répondraient par l'affirmative, et c'est par un très enthousiaste et unanime "bien sûr" que notre sort va en être ainsi jeté : direction le Mont-Blanc, youpiiiiiiiii !



La Vallée Blanche !


La mer de Glace : contrairement à ce que laisse penser cette photo, nous allons bien remonter la Vallée Blanche mais, pour l'instant, nous faisons des ronds pour réussir à monter dans cet espace restreint.


La Vallée Blanche est seulement à quelques battements d'ailes de Megève. Je le savais déjà car j'étais déjà allé faire un vol Mont-Blanc quelques mois plus tôt en passant au dessus de la station. Nous mettons donc le cap vers Sallanches, St gervais puis Chamonix en nous servant bien évidemment du "grand blanc" pour nous guider.



Nous entrons alors dans la Vallée Blanche et la Mer de Glace "coule" très doucement en dessous de nos ailes. Malgré un été très chaud, les roches sont bien enneigées et, excepté quelques cailloux, tout est recouvert d'un manteau blanc fissuré et craquelé. Malgré la charge, l'India Victor arrive bien à monter, mais pas suffisamment pour passer le col du Géant qui nous fera ensuite basculer dans la vallée d'Aoste, en Italie. Alors, il va falloir faire des cercles pour gagner de l'altitude et profiter des mouvements ascendants de chaleur pour nous aider à monter à moindre frais.



Les Grandes Jorasses à Gauche.


Mont-Blanc du Tacul à droite


Nous allons passer le col du Géant !


En passant le col, à près de 4000m d'altitude, mes passagers sont aux anges, et moi plus encore : nous sommes sur le toi de l'Europe !!!! Quel vol inattendu ! Après ces quelques secondes d'extase, il fallait bien revenir sur Terre et penser quand même à rentrer à Méribel... Je mets donc mon India Victor en descente pépère, ce qui lui laisse le temps de respirer après tant d'efforts, pour notre plus grand bonheur. Lucas nous joua comme à son habitude le rôle de guide touristique, surtout qu'il était chez lui ici... pour quelques minutes seulement puisque nous voilà déjà à nouveau en Tarentaise et j'arrive déjà à entre-apercevoir Val d'Isère puis Méribel.



Lucas, il fallait entendre tes passagers en discuter le soir autour d'un bon repas pour te rendre compte à quel point tu leur as fait plaisir !

La très belle nav du jour : Méribel -> Megève -> Mont-Blanc -> Méribel. Nous avons perdu le signal GPS quelques instants, mais avec Lucas comme guide, impossible de se perdre !


Aurélien

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