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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 21:49

Cela aurait pu être une discussion sans lendemain, mais c'était autour d'un bon repas champêtre, à St-Cyr (j'y reviendrai), que la fameuse Susana, éminente personnalité sévissant sur Pilotlist, a relancé l'idée, plus que motivée :

- Susana : Alors Nicolas, t'es toujours partant pour faire de la montgolfière ?
- Nicolas : Ah oui, plus que tout… Et je suis plutôt disponible en ce moment !

Nicolas, c'est un autre colibri qui, je crois, était à l'origine sur Pilotlist de cette fabuleuse idée quelques mois plus tôt.

- Moi : Ah oui, moi aussi ! Ce serait génial !
- Susana : on pourrait organiser un rascol (RASsemblement de COLibris). Je m'occupe de tout !

Et voilà, c'est parti comme çà. Quelques jours plus tard, Susana envoyait un message sur la Pilotlist pour organiser une sortie montgolfière.

8 futurs aérostiers ont répondu présent. La sortie est fixée ce vendredi 3 octobre, mais la météo en a décidé autrement : un ciel instable nous a obligé à remettre au lendemain matin cette sortie que tout le monde attendait fébrilement depuis des semaines. Rendez-vous donc samedi, 8h du matin, à Maintenon, petit village charmant de l'Eure, à environ 1h15 de voiture de Paris. Certes, l'heure est matinale pour un samedi, mais quand la motivation est le carburant de 8 passionnés de choses de l'air, rien ne les arrête !

Samedi 5h45, le réveil sonne. Malgré l'heure matinale, je suis tout émoustillé de la journée qui m'attend. Le temps de me préparer, je pars de Paris vers 6h15. Pour un non autochtone, le chemin va me réserver quelques surprises, surtout au niveau de Rambouillet, que je vais…. disons…. bien visiter avant de trouver la bonne direction pour Maintenon (je n'aime pas naviguer au GPS en voiture, peut-être est-ce un tort ?). Je suis le premier à arriver sur le lieu de rendez-vous vers 7h45.

Sur le parking, je vais retrouver peu de temps après Arnaud, Susana et Anne-Céline. Déjà, les 4x4 de Air-Magic arrivent pour charger les participants et les emmener au lieu de décollage situé à quelques lieues de là. Susana, elle, attend les derniers colibris (Bastien et Nicolas, accompagnés de leur compagne) pas encore arrivés.



En route pour la piste le champ de décollage.


Dans le champ de décollage, les deux montgolfières sont déjà toutes dépliées. Autour gravitent les participants de ce vol, en train shooter l'engin, et ce n'est pas la froidure automnale qui va les arrêter. Rapidement, le pilote nous explique ce qu'il attend de nous : l'aider d'abord à gonfler la montgolfière. Pour cela, il faudra trouver quelques bonnes âmes charitables pour maintenir ouvert le col de la montgolfière de sorte que les ventilateurs puissent insuffler de l'air (froid !) dans l'aéronef. Ensuite, il nous explique à quel moment il faudra monter dans la nacelle, et comment...



Lever de soleil : il est encore bien tôt en ce samedi matin.


C'est le moment de commencer à chauffer l'air, aux brûleurs cette fois. L'enveloppe du ballon est encore au sol, alors il faut incliner la flamme pour réaliser cette tâche (la nacelle est couchée sur le flanc). Petit à petit, la montgolfière commence à se lever, puis suffisamment pour rabattre la nacelle et enfin monter dans le panier. Ce dernier est sanglé au 4x4, des fois que la montgolfière s'envole en oubliant la moitié des passagers au sol …..



Gonflage de la bête.


Premiers coups de chauffe.


Dès que tout le monde est à bord, et que le ballon ne demande plus qu'à s'envoler, l'équipier resté au sol libère le harnais. Le départ est brutal, mais ça y'est, nous sommes plus légers que l'air !

Le ballon s'envole assez rapidement, c'est assez surprenant. Très vite, nous dépassons la cime des arbres alentours. Nous montons en un rien de temps jusqu'à la limite de la classe A de Paris (que mon mouchard de GPS aéro témoignera avoir dépassée). Pendant l'ascension, le pilote explique comment il se sert des vents pour piloter son engin : tout est affaire d'altitude… et d'expérience ! Il nous montre aussi comment faire pivoter le ballon pour nous faire profiter de vues à 360°. Puis il s'affuble de la casquette de guide touristique pour nous donner le nom des villages alentours. Il nous indique même où chercher la Défense, Montparnasse et la Tour Eiffel. Malheureusement, je dois bien dire que mon œil peu averti n'a pu distinguer aucun de ces monuments !



Décollage et premiers paysages qui s'offrent à nos yeux. Tout au loin : Paris.


Nous sommes 2 aéronefs à divaguer selon les caprices du vent.


Ces lignes ne sont pas un effet d'optique, mais bien Ze Nature Touch !


Illumination divine.


Cela n'a pas l'air, mais l'enveloppe fait quand même 12 000 m3.


Rayon de soleil.


A bord, tous les appareils photos crépitent. Il y a vraiment beaucoup de choses à immortaliser : le spectacle du soleil levant, les paysages de campagne alentours, les lièvres qui courent dans les champs… Pour nous en mettre plein la vue, l'aérostier va nous montrer à quel point il fait corps avec sa machine : il nous effectue un vol rase motte, à environ 10 cm du sol, en laissant airer son ballon dans l'Ether, pour le plus grand plaisir des passagers. 10 minutes de bonheur.



Nous volons à ras le sol : ce passage bas n'a pas l'air d'effrayer les automobilistes qui doivent quend même ne pas en croire leurs yeux.


Déjà 1h que nous sommes plus légers que l'air. Il va bien falloir songer à revenir sur terre. Le pilote reprend un peu d'altitude, histoire de repérer un champ vachable. L'astuce pour l'atterrissage consiste à trouver un terrain non cultivé (en jachère par exemple) pour ne pas attirer la véhémence du futur agriculteur victime de notre atterro sauvage : un terrain en herbe serait l'idéal pour qu'au moment du contact avec le sol, la nacelle puisse "glisser" au lieu de se renverser. Car il est fort probable que la nacelle bascule à l'atterrissage : 1 chance sur 2, dixit le pilote. Pour nous, la nacelle restera bien droite grâce à la grande dextérité de notre super aérostier.



Pour dégonfler l'enveloppe, l'aérostier va ouvrir le sommet de la montgolfière.


Exercice de style. Nous voilà posés.


Un vol en montgolfière n'est pas anodin. Il faut saisir ce moment exceptionnel.


Une fois les passagers débarqués, l'enveloppe est encore suspendue en l'air, mais va bientôt s'étaler de tout son flanc sur le sol. L'aérostier actionne alors une trappe destinée à découvrir le sommet du ballon, ceci afin de le dégonfler très vite. Maintenant que la voile est à terre, l'aérostier nous demande de l'aider pour la replier, alors que ses équipiers arrivent déjà en 4x4 et leurs remorques pour transporter l'aéronef.



Tous les participants donnent un coup de main pour replier l'engin : c'est un moyen de prolonger le vol ...


L'autre montgolfière se pose à quelques centaines de mètres de là.


La trace du vol.


L'équipe du jour.


Avant de nous quitter, le champagne est offert aux participants, pendant que nous recevons notre "certificat d'ascension en machine aérostatique". Après nous avoir ramené à bord d'un 4x4 nettement moins confortable que notre ballon moelleux à souhait, nous n'avions qu'une seule envie avant de sous séprarer : nous remplir l'estomac après autant d'émotions. Nous avons donc terminé notre journée autour de quelques croissants servis accompagnés de boissons chaudes à Maintenon.



Pour terminer ce vol, le champagne est de rigueur.


A cette belle journée !


Nous obtenons notre baptême. Ce n'est peut-être pas grand chose, mais cette simple feuille de papier participera au souvenir.


Susana aussi intéressée par la montgolfière que par... les canards dans la rivière ;-)


Affamés, nous allons petit-déjeuner copieusement dans le village de Maintenon.


Merci Susana ! Que serions-nous sans toi ?

Aurélien

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 20:14

Désolé ! Je suis vraiment désolé de vous avoir laissé aussi longtemps sans vous donner à lire de mes nouvelles aventures aéronautiques. Bon bon, par quoi commencer ? Et bien commençons par le début : je suis maintenant bien installé à Paris, mais il a fallu 6 semaines pour avoir de nouveau accès à Internet … Pas très rapide ce FAI dit "gratuit".

Et quoi de neuf aéronautiquement parlant ? Et bien pas grand-chose, mais voici quand même le récit de mon dernier vol Lyonnais (d'août).

Le 15 août, c'était l'anniversaire de mon grand ami Wouter, qui fait partie de notre bande de "joyeux thésards" mécaniciens des fluides. Voici une occasion toute trouvée pour aller voler ! Lui son dada, c'est la turbulence. C'est donc tout naturellement que, pendant le trajet routier, nous en sommes venus à parler des tourbillons créés par les zavions, en l'occurrence la turbulence de sillage.

Ce jour là, comme à chaque fois, j'ai laissé mon passager choisir sa destination : ballade dans le sud jusqu'à St Rambert et ses éoliennes, tour de Lyon ou encore ballade au nord (Macon et la Saône) ? Je laisse à Wouter le temps de la réflexion, de toute façon il faut bien décoller avant de naviguer, non ? Car ce n'est pas la nav qui me fait soucis en cette fin de journée : c'est plutôt, une n-ième fois encore, la météo. Car, comme pour le vol que j'ai fait pour l'anniversaire de Cécile, il faisait un vent à décorner un boeuf : entre 20 et 25 kt, avec des rafales à 30 kt et, cerise sur la gâteau, même pas dans l'axe ! De telles conditions météorologiques n'étaient d'ailleurs pas de nature à rassurer Elena, la compagne de Wouter et une de mes grandes amies également, pendue au bout du fil avec son chéri pendant que je faisais ma prévol : Elena a peur de tous ces engins volants (alors imaginez si en plus la météo n'est pas terrible…). Il a même fallu que Wouter me la passe au téléphone pour que je la rassure (enfin… à moitié seulement).

L'équipe du jour (ben oui... il faisait presque nuit)


Nous avons donc décollé, il était environ 19h, pour une sortie au sud, c'est-à-dire le point SA. Le point SA, c'est tout juste à coté de la raffinerie pétrolière de Feyzin, là où justement Elena travaillait encore à cette heure. Alors hop, Wouter essaya de passer un coup de fil à sa moitié pour lui dire de regarder en l'air, mais en vain, le réseau ne passait pas. Pendant cette branche, l'avion était sacrément chahuté par le vent, surtout au moment du décollage, ce qui a entamé un peu notre confort, mais au fur et à mesure que nous prenions de l'altitude, les choses s'arrangaient.

Wouter s'est alors décidé de faire un tour de Lyon, que je vais pouvoir executer les yeux fermés (enfin… presque). Cette nav est très rapide (environ 30min une fois en l'air) alors, quand s'approche le moment de re-rentrer dans la CTR de Bron à la fin du tour, nous décidons finalement de poursuivre la nav vers l'Est, d'aller jusqu'à Bourg-en-Bresse en survolant les Dombes (nous avions les pleins de pétrole).

La ballade du jour.


Déjà 1h que nous volons, le soleil est bien bas maintenant. Alors je recontacte le contrôleur de Bron, qui m'autorise une très longue finale 16, en N°1. Oui mais avec 25 nœuds de face, ça n'avance pas bien vite ! Alors, le temps que nous rapprochions de la piste, un jet (un Dassault je crois) a eu l'idée subite de faire des tours de piste. Alors forcément, un DR400-120 contre un jet, y'a pas photo : fallait pas que la cagette se retrouve sur la trajectoire du jet.

- TWR : Fox-Kilo Bravo, vous êtes à vitesse max là ?
- F-KB : Heu……affirm, F-KB (je n'ai pas osé faire de l'humour à ce moment là...).
- TWR : Hummmm, j'ai un jet en tour de piste, il va probablement falloir ouvrir votre trajectoire à l'Ouest.
- F-KB : Recu F-KB, je peux ouvrir dès à présent pour faire profiter de la vue de Lyon à mon passager.
- TWR : Reçu F-KB, alors ouvrez à l'Ouest dès à présent.

A bord, c'est la rigolade (enfin moi, car je ne sais pas si Wouter a suivit la conversation avec la tour). Nous avons donc dû faire un tour de piste complet, puis j'ai atterri plutôt bien malgré le vent en rafales.

120kt poussés par le vent, 80kt face au vent.


Je pense que Wouter a bien apprécié ce vol. Nous n'avons pas eu l'occasion de vraiment en discuter puisque je déménageais deux jours plus tard.

Aurélien

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 21:47

En attendant que la piste de Bron soit ré-ouverte (pour cause de refection), voici quelques photos d'une nav que j'ai faite il y a un certain temps maintenant (courant juin). Il s'agit d'une nav assez courante pour un pilote lyonnais, qui consiste à faire les grands lacs des Alpes (Paladru, Aiguebelette, Bourget). Le lac d'Annecy aurait pu faire partie de la liste, mais je n'avais pas bien le temps de pousser la nav jusque là (mais ce n'est que partie remise...).

Point tournant : VOR de la Tour du Pin (vous le voyez ?)


Lac de Paladru.


Lac d'Aiguebelette. Chambéry se trouve juste dérrière.


Parapentistes sur les contreforts de Chambéry.


Lac du Bourget (avec la piste de Chambéry sur la droite)


Dessus le lac du Bourget, le contrôle me demande de rester bien à l'Ouest (parachutage en cours).


Ville d'Aix-les-Bains (au bord du lac du Bourget).


Château des Allymes (haut Bugey).


Lac ... probablement artificiel le long du Rhône.


Trace du jour (réalisée dans le sens anti-horaire).


Aurélien

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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 16:53

Ce fut un week-end géniaaaaaal !!! Jean, un éminent Jeune Aile Breton, nous a organisé un superbe week-end chez lui, à forte consonance aéronautique bien sûr (et agrémenté d'un zest de bière aussi) ! Il faut dire que notre Jean n'a pas lésiné sur les activités, il avait prévu de :

  • visiter les hangars d'Aéro Passion à Morlaix où l'on peut trouver (entre autres) le seul Maurane Saulnier MS760 Paris en état de vol,
  • d'aller poser nos roues sur Ouessant et de visiter l'île,
  • de nous préparer une sympathique soirée barbec' chez lui,
  • d'aller enfin faire un petit saut au meeting aérien de Guiscriff le lendemain.
Tout un programme !

Les Rhône-Alpins ont répondu nombreux à ces "Bretonneries" : pobjwaf00 (Michael) et pobjwaf03 (Ludovic), deux Jeunes Ailes de l'aérodrôme de St Rambert dans la Drôme ont eu le courage de monter en voiture jusqu'en terres Bretonnes, alors qu'Olivier et moi avons préféré venir avec nos propres ailes (en Tecnam P2002JF, un avion économique et qui avance... vite) ! Nous n'avons pas été les seuls d'ailleurs à venir par les airs, car Pierre a pu récupérer le superbe Cessna 177 RG Cardinal (pas variable et train rentrant) de ses parents pour venir depuis Rouen avec Kévin.

Mon copi du week-end a commencé à poster un récit de cet agréable voyage, je vous le livre ici (avec quelques précisions de ma part en bleu en guise de commentaires et/ou précisions).



Le duo du week-end : Olivier et votre serviteur.


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[Début du récit d'Olivier]

Samedi :

Debout à 5h30 (4h45 pour moi). Arrivée à Bron à 6h. Bilan MTO mitigé (du brouillard et des plafonds bas mais pas d'orages le matin) mais la décision de partir est prise (avec moi aux commandes pour cette première branche). On ne sait pas si on arrivera jusqu'à Brest. En fait on sait que nous avons 3h d'essence sûr et certain (+30min). On avance donc et chaque fois qu'on passe au dessus d'un terrain posable, on calcule l'autonomie restante et on la divise par deux (il faut préciser que les 2 jauges à essence de notre Tecnam donnent régulièrement des indications complètement délirantes, donc la montre sera notre seul juge d'autonomie). Si au bout de ce temps on n'a aucun terrain posable en vue, on fait demi-tour. Finalement, malgré quelques grains vers Bourges on arrive sur Amboise après 10 min de cache nuage.

Il est 6h45 du matin, il y a encore un peu de brume dans les vallées.


En dessous, ça devient plus sérieux.


Quelques châteaux sur notre parcours.


Il ne reste plus que 8 min avant notre étape à Amboise...


... mais les toutes dernières minutes deviennent très difficiles : il faut contourner le moindre nuage et nous sommes à peine à 700ft ASFC.


Sur place, on refuel et on appelle le Jeannot (il est alors 8h45 du matin). Tout le monde est encore chez Jean et en plus je ne sais pas ce que Jean a merdé, mais bon, il faut qu'il fasse un vol avec je sais plus qui à cause de je sais plus quoi etc etc ... Enfin c'est du Jean ça. Nous on lui demande la MTO sur la suite, qui n'a pas l'air trop mauvaise et la tendance est à l'amélioration. On demande donc à Jean de nous rappeler une fois au club car il nous reste 2 hdv jusqu’à Brest. Pour tuer le temps on va voir les avions sur la plateforme (toujours d'Amboise, avec pas mal d'allemands) et on gonfle le pneu gauche de notre avion (que l’on trouve un peu raplapla). Finalement ça se lève sur Brest et Jean va pouvoir partir une fois que le gars qu'il attend arrive.

Un Stampe sur le terrain d'Amboise.


Puisque c'est écrit dessus !


On vérifie sur le livre d'or d'Amboise s'il n'y a pas un St Exupéry ou un Mermoz qui ne s'y ait pas posé ;-)


Pneu à plat ? Un coup de gonflette et ça repart !


On repart donc en vol sur Morlaix. Je décide de passer par St Brieuc, histoire de faire un peu de transit côtier. Finalement, 2h12 plus tard, on est sur Morlaix. Seul problème pas de Jeannot en vue. J'appelle : ils (Jean + Pierre + Kevin + les pobjwafs + Julien) sont en l'air donc ça va. Après encore 20min d'attente voilà un DR400 et un C177 donc c'est bon. Vu qu'il était prévu de pique niquer sur place, je pensais que le Jeannot aurait tout prévu. Et bien que dalle. A peine arrivé, il sort un sac poubelle noir avec un sauc’ et du jambon et part à la recherche de pain. Pendant tout ça nous autres (on est alors 7) attendons. Sans avoir trouvé de pain Jean revient (faut être naïf pour penser trouver du pain sur un terrain mais bon). On va voir le MS760 Paris dans un hangar. En fait le mec qui devait nous le présenter est en réunion et ne pourra pas venir avant 18h (on voit aussi d’autres beaux avions comme un Chipmunk, un MS760 Paris, un Caudron C600 Aiglon, et un magnifique Stampe SV-4 que nous avons vu partir en vol). A 15h le bar du terrain ouvre, on prend donc une collation (sans alcool pour tout le monde, aussi bizarre que cela puisse paraître).

Les AlphaJet de l'aéroport de Tours. "Tours tour bonjour, c'est pour un transit"


Encore un joli château. Nous aurions pu faire les châteaux de la Loire, mais nous étions un peu justes en temps et en essence : ce sera pour une prochaine fois.


Le doigt sur la carte, toujours.


L'océan est en vue... sur le GPS ;-) !


Mais cette fois, l'océan est véritablement en vue.


Un pt'it transit côtier, pour se faire plaisir (pas prévu initialement)


Y'a pas à dire, le transit côtier c'est top !


St Brieuc au fond ?


Petits ports.


 


 


Arrivée à Morlaix.




Morlaix est un centre d'entretien de Brit'air.




Les avions Jeunes Ailes : Tecnam P2002, Robin DR400 et Cessna 177 Cardinal.


Caudron.


Chipmunk.


Seul Maurane Saulnier MS Paris volant en France !


Toujours le MS760.


Un autre Stampe. Lequel de ces 2 avions préférez-vous ?




Ensuite on prend la direction de Ouessant. Il y a une couche soudée au dessus de Morlaix mais bien qu'assez haute le transit côtier serait mieux avec du soleil. Je prends le Jeannot dans mon coucou (vive l'équipage de boulets) et on y va (moi je pars en DR400 avec Julien). Démarrage difficile du Tecnam mais ça part quand même (tu t’y prends comme un boulet Oliv’, avec moi le Tecnam a tourné comme un coucou Suisse ;-)). Une fois en l'air direction la côte qu'on va suivre jusqu'aux petites îles qui nous mèneront à Ouessant (on n'a pas de gilet à bord donc pas moyen de couper le gâteau). C'est les 42 meilleures minutes de vol du WE (ah ben merci, c’est sympa pour moi !) ! C'est vraiment magnifique sous le soleil (le plafond avait disparu). Vous verrez bien avec les photos. Après une verticale de la maison de Jean on monte 3000ft et direction d’Ouessant.

En route pour Ouessant.


Le superbe C177 Cardinal en action.


Patrouille avec le F-ZH (vu depuis le C177).




"Allo Houston, ici la Lune".


Non, ce n'est pas le Fort Boyard !


Pour aller à Ouessant, il faut survoler un chapelet d'îles (ce qui ne nécessite ni plan de vol, ni gilet de sauvetage)..



Je contacte l'agent afis et je m'intègre (du mauvais côté de la piste, tu as oublié de préciser ;-) ). Il me demande avec qui j'étais en contact avant : je lui réponds personne vu que j'ai bien fait attention d'éviter toutes les zones et il me dit qu'ici ils aiment pas trop les gens qui volent en freelance ! Donc pour les suivants, même si vous restez en dehors des zones, il faut contacter Iroise. On se pose sur Ouessant et on fait un petit tour à pied sur l'île. Ensuite on repart direction Brest. Moi je prends le C177 de Pierre (et moi je pilote le Tecnam avec Ludo comme copi). Petit vol de 15 min et on est à Brest.

Arrivée sur Ouessant.


Notre joli F-HCGL à Ouessant.


La claaaaaaaasse (et l'intérieur est aussi joli que l'extérieur !).


C'est écrit dessus !


Paysage Breton. Dans la région, une telle croix s'appelle un "Calvaire". 


Promenade sur Ouessant. Dommage, nous n'avons pas loué de vélos.


Sur le "port" de Ouessant.


Tout au loin, le continent.


Là ça recommence à être drôle. Une fois tout le monde posé, avec Aurélien (moi) nous lavons notre avion. On devient un peu l'attraction du coin. Car deux jeunes lyonnais qui lavent un avion que la plupart des locaux ne connaissent pas, ce n'est pas très discret. Nous aurons même le droit aux félicitations du chef pi de coin pour prendre soin de notre avion. Après 45min de discussion sur la machine, on nous propose de la faire dormir dans le hangar, ce qu'évidemment nous acceptons. Pendant ce temps, les pobjwaf sont partis en (Citroën) AX "powered by Lycoming" faire les courses avec la CB (la Carte Bancaire) de Jean. Une fois l'avion au chaud, nous partons dans la (Renault 21) Nevada break de Jean. Attention il s'agit d’un bateau motorisé par un diesel poussif (j’aime bien la comparaison). On croise les pobjwaf juste au départ ce qui nous permettra de faire un peu de patrouille sur la route. Nous voilà à destination, chez Jean, jolie maison avec un beau terrain et vue sur la mer. Il y a quand même un souci : le sous-sol est rempli d'algues, qui ne manquent pas de répendre une odeur pas top dans le reste de la maison. Enfin bon il parait que c'est un droit ancestral et que tout sera bientôt parti.

A Brest, nous passons pour de vraies stars avec notre Tecnam !


Patrouille... automobile avec les pobjwafs.


Chez Jean.


L'apéro peut commencer. On allume aussi le barbec pour plus tard. L'apéro donne lieu à un sacré paquet de conneries. Dans le désordre : donner du punch aux poules (on parle bien du gallinacé...) de Jean, revenir avec le masque et les bouteilles de plongée alors qu'on devait aller chercher des côtelettes, revenir en milicien avec un fusil de chasse, toujours alors qu'on devait aller chercher des côtelettes, lancer de brochettes par la fenêtre de la cuisine, plus les conneries orales standards. On en profite aussi pour fumer des cigares (pas moi) que Pierre et Jean sont allés acheter. Ensuite, repas et discussion et conneries du Jeannot (entre sa bougie en forme de chope de bière et sa lampe de bureau au bout d'une rallonge de 50m). Vers minuit, certains commencent à être fatigués (comme moi), Jean leur montre donc la direction de leur chambre. Nous ne sommes finalement plus que trois : Kévinou, Jean et moi. On décide d'aller faire un bain de minuit. L'eau est glaciale, on en fera donc que quelques aller retours rapide dedans. Ensuite un petit cigare, douche rapide et au lit.

Ballade dans le bateau de Jean pour ceux qui sont arrivés vendredi (Kevin, Pierre et les pobjwafs).


Déconnade.


Poules au Punch.


Très belle vue depuis la maison de Jean.


Barbec'


Un petit cigare ?


[Fin du récit d'Olivier]

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Dimanche

J’ai passé une très bonne nuit ! Ce n’était pas bien difficile, vu le peu d’heures de sommeil que j’avais effectué la veille. Tout le monde se réveilla également petit à petit, vers 10h. Le petit déjeuner est englouti toujours dans une ambiance de bons camarades  (Nutella + café + petits pains au lait) puis s’en suit une petite douche. A cette heure, il est vraiment trop tard pour aller au meeting de Guiscriff, car l’équipage Lyonnais que nous étions Olivier et moi devions partir au plus tard à 15h pour ne pas rentrer trop tard dans la capitale des Gaules. On décide alors de préparer la nav retour, en étudiant surtout les terrains sur lesquels nous pourrions compter pour refueller (pas facile un dimanche !). Pour la météo, c’est au sous-sol de chez Jean que ça se passe, là où l’ordinateur est installé (ce sous-sol même où des dizaines de sacs d’algues sont accumulés, ce qui sentait fort, mais pas ce n’était pas tellement désagréable). Il est bientôt 11h30 et nous mangeons simplement (pâtes et jambon) encore une fois à l’extérieur pour profiter du superbe ciel qui sera notre support pour le retour.

Dimanche midi.


Toute l'équipe du week-end Breton. De gauche à droite : Olivier, Kevin, Ludovic, Michaël, Jean, Pierre et moi.


Départ à 13h30 pour l’aéroport de Brest, véritable plateforme aéroportuaire digne de ce nom (1Mpax/an paraît-il). L’aéroport est tout neuf et très moderne. Nous nous empressons Olivier et moi de faire les « pleins » du Tecnam, puis nous partons payer la taxe d’atterrissage : cela nous a pris une bonne heure pour { trouver le bureau + se faire scanner + remplir 3 pages de formulaires + payer + retourner au club }. Conclusion : nous mettons les voiles seulement à 16h. Déjà, un plafond s’est installé vers 2500ft. Olivier s’est occupé du pilotage (donc moi de la nav) jusqu’à Poitiers qui a été notre terrain de refuelling (après 2h10 de vol environ). Rien de spécial concernant cette nav, sinon que le continent était bien plat sur cette partie du trajet. Heureusement, la seconde partie (moi aux commandes pour la nav Poitiers -> Lyon) a été beaucoup plus intéressante avec du joli relief à passer (du côté de Vichy, Roanne et Villefranche). Nous sommes arrivés à Lyon il était environ 21h.

Sur le retour, halte à Poitiers. Lequel préférez-vous : le Mooney ou le Tecnam ?


Quelques photos sur le retour.


Nous arrivons en Auvergne (village typique !)


Retour à la maison (au loin, Lyon)


Et voilà, la vent-arrière pour la 34 à Lyon Bron : il est environ 21h.


Quelle ballade !


C'était un week-end super sympa : j'ai pu loguer près de 5h de vol sur mon carnet. Cela a été aussi l'occasion de rencontrer de nouveaux pilotes et de partager beaucoup de connaissances. Un grand merci à Jean d'avoir organisé ce week-end chez lui et de nous avoir ouvert les portes de sa maison... et de sa belle région ! C'est promis, je reviendrai !

Aurélien

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 19:42
La dame de fer veillera sur moi pour au moins 1 an.


Je viens de franchir un premier obsctacle dans ma future installation à Paris : j'ai trouvé un appartement ! 

Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, une page importante de ma vie professionnelle va se tourner d'ici la fin des vacances : je m'installe à Paris pour au moins 1 an. Bien sûr, je compte  voler dans la région parisienne, il s'agira donc à la rentrée de trouver un terrain, et un club.  Les terrains les plus proches de chez moi (et les plus intéressants car nids de Colibris) sont Chavenay et St Cyr-l'Ecole.

Bien sûr, comme mes racines sont dans la région Lyonnaise, je n'ai pas l'intention d'abandonner pour autant mon club de Lyon : je reviendrai en effet dans la capitale gastronomique durant les vacances !


Quant aux Bretons qui suivent mes aventures aéronautiques, sachez que cette installation parisienne sera le pretexte d'aller vous voir de temps en temps !

Le côté obscur de cette histoire, c'est que mes réserves financières vont en prendre un coup vue la cherté de la capitale, et secondo cette prochaine année risque d'être très (mais très très) studieuse pour moi (j'espère avoir du temps quand même pour décompresser et voler).

Aurélien

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 22:27

...première faute grave de pilotage.

Ce mardi soir, je suis allé faire un petit tour de Tecnam, histoire de décompresser un peu de mes journées difficiles de boulot. J'en ai profité pour inviter François (vous vous souvenez, c'est le pilote qui en savait plus que moi).

François était très intéressé d'essayer ce type d'avion ; je l'ai appris suite aux discussions que nous avons régulièrement au labo sur les ULM "qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à des avions" (peut-être compte-t'il un jour s'acheter un Sinus ?"). J'ai alors profité de la présence, à mes cotés, de cet ancien pilote pour lui confier le manche un moment et ainsi pouvoir photographier 'à donf' le coucher de soleil qui s'offrait à nous.

Nous sommes allés traîner dans le sud de Lyon, jusqu'aux éoliennes de St Rambert. Au retour sur Lyon (il n'était pas loin de 21h50), j'ai commis une "grave" erreur. Je m'explique : la piste en service à Lyon-Bron était la 34. En revenant du sud, le contrôleur (Christophe, si tu m'écoutes) m'a donc autorisé sympathiquement une semi directe "main gauche" 34. Logique. Sauf que dans mon esprit, j'ai focalisé beaucoup plus sur le "main gauche" que sur le "34". Or, à Bron, le tour de piste "main gauche" est habituellement celui pour la piste 16. J'ai donc initié une vent-arrière pour la "main gauche" 16. Fort heureusement, François m'a vite fait part de mon erreur, et c'est un peu brusquement que j'ai rétabli ma trajectoire pour atterrir en 34. J'ai dû néanmoins effectuer une remise de gaz, car tous mes paramètres d'atterrissage n'étaient pas les bons (vitesse, plan, volets). En rentrant chez moi, après un débriefing personnel, je me suis dit que cela aurait pu se terminer beaucoup plus dramatiquement un jour de fort traffic (heureusement, il n'y avait personne en l'air à cette heure là). J'ai honte de cette erreur (mais vraiment honte).
  

Superbe éclairage intérieur (naturel) du Tecnam.


L'équipe du jour.


Au fond, le Mont-Blanc. Si si !


Coucher de soleil (à la sauce Lyonnaise)


Allez, encore une petite photo pour la route.


Trace du jour.


Aurélien

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 20:42
Annonce du Week-End Corse sur le forum Jeunes Ailes


Ces Jeunes Ailes, quelle équipe dynamique ! Et quelle motivation ! Le week-end dernier, c'était un week-end en Corse qui était organisé... et je n'ai pu m'empêcher d'y participer. Imaginez : une superbe nav pour descendre dans le sud de la France, suivie d'une traversée maritime magnifique et pour conclure, un splendide transit côtier le long de l'île de beauté... Et le pire dans tout ça, c'est qu'on est servi à l'aller ET au retour).


Nous étions 3 avions et 9 Jeunes Ailes (dont 1 instructeur) à participer à cette sortie.  Notre parc avion n'était constitué que de DR400 (comme quoi, la cagette préférée des français a encore de beaux jours devant elle) : le premier venait de Paris mais s'est 'arrêté sur Lyon, le second provenait de St Jean-En-Royans et le troisième arrivait tout droit de Macon. 


Dans les hautes sphères de l'association JA, il a été décidé de faire une première halte à Cannes à l'aller comme au retour, ceci afin de pouvoir récupérer Laurent, un niçois, participant au voyage. Cette étape serait également l'occasion idéale d'effectuer un dernier briefing sur l'utilisation des gilets de sauvetages et sur pilotage maritime (un première pour presque tous les participants).


1 semaine avant le jour J, je me suis mis à étudier la nav, non pas que la partie jusqu'à Cannes soit très compliquée, mais c'est surtout la fameuse traversée maritime qui était dans les esprits de tous :  en quoi consiste t'elle ? Est-ce difficile ? A force de potasser les cartes VAC,  IGN 1/500 000e et autre guide VFR, j'ai pu apprendre (on apprend tous les jours en aéronautique, ndlr) que cette traversée devait se faire en permanence avec un contact radio (en l'occurrence les SIV de Nice puis de Bastia) mais surtout, qu'il fallait suivre une trajectoire publiée avec tout un tas de points de reports virtuels (les fameux LERMA, MERLU, OMARD et LONSU).


Vendredi 27 Juin : tout le monde surveille la météo depuis une semaine. Le week-end s'annoncait prometteur : une superbe météo était annoncée ; cela a permis au moral d'être également au beau fixe. Le voyage est confirmé.


Samedi, 7h00 du matin : j'arrive à Lyon-Bron pour prendre une dernière météo et les notams du jour. Je serai dans l'avion de Julien (le président des JA) pour (presque) tout le parcours. Avec Julien, nous avons décidé de nous répartir les rôles : le mien sera d'assurer la navigation et, bien que l'avion ne provienne pas de mon club, il me laissera un peu piloter en place droite aussi. Sur le tarmac de Lyon, la première difficulté de ce voyage a été de faire rentrer les bagages de 4 personnes (tentes, sacs de couchages, valises, cartes, matériel vidéo) dans le beau DR400-180 parisien : pas de chance pour le cerf-volant que je m'étais fait une joie d'apporter, il ne restait pas assez de place pour lui.


Nous avons décollé à 8h00 de LFLY avec un cap au plus direct sur Cannes : nous avons traversé les Alpes Isèroises (le Vercors) ainsi que les Alpes de Haute Provence. Nous sommes passés non loin de Grenoble, Mens et Gap, tout cela au FL95. Cette traversée fut absolument magnifique : nous avons sauté de crêtes en crêtes, avons vogué de stations (de skis) en stations (de skis), avons aperçu de nombreux lacs de montagne (dont le fameux lac de Serre-Ponçon avec son célèbre barrage). Pendant cette branche, la température extérieure commençait déjà sérieusement à réchauffer l'avion. Chloé, à l'arrière de l'avion,  nous a alors attrapé la bouteille d'eau dans mon sac, la tendu à notre pilote émérite, celui-ci l'a ouvert et pccchhhhhhhhh !!!! Ahhh quel boulet ! J'avais amené une bouteille d'eau pétillante pour le trajet, et à l'ouverture de celle-ci au FL95, nous avons eu droit à un magnifique geyser à bord : Julien, notre pilote, était complètement trempé ! Heureusement, plus de peur que de mal : cet incident nous a bien rafraîchi et nous avons rapidement rigolé de ce petit imprévu.
  

Nous passons la chaîne du Vercors


Quelque part entre Grenoble et Gap


 


Observatoire de la station Super-Devoluy.


Ici, les crêtes sont beaucoup plus lisses.


Lac de Castillon (Alpes de Haute-Provence).


A l'arrivée sur Cannes, c'est à partir de cet instant que le sport a commencé : il a fallu se frayer un chemin parmi tous les jets d'affaire qui déboulaient à un rythme très éffréné. Sur la fréquence de Cannes, les contrôleurs ne savaient plus où donner de la tête. En finale 17, nous avons même dû remettre les gaz - sur ordre du contrôle - pour un nouveau tour de piste (un jet déboulait derrière nous). J'ai alors conseillé à Julien de faire une arrivée rapide jusqu'en courte finale, car sinon je nous voyais déjà effectuer d'autres tours de manège avant de nous poser. Cette stratégie a été payante. Nous voilà à terre, il est 10h du matin.
 

Finale sur Cannes


Etude de la traversée maritime par Juju


Chapeau de paille, duvet, short, et lunettes de soleil : voici l'attirail du parfait JA en ballade.


Dernier briefing d'André (notre FI) au terminal de Cannes.


Nous avons attendu les deux autres avions Jeunes Ailes. Ils sont arrivés bien après nous (ils se sont perdus paraît-il ...). Une fois tout le monde posé, il a encore fallu attendre les navettes qui ont transporté certains d'entre nous au terminal (afin d'éviter de traverser à pied l'une des pistes de Cannes). Au terminal, nous avons commençé par déposer un plan de vol, puis nous avons payé les taxes, nous avons fait un dernier briefing gilets de sauvetage et enfin, nous avons discuté une dernière fois de la traversée qui nous attendait (nav et briefing VSV).
 

Départ de Cannes.


Nous nous balladons de points VFR en points VFR pour sortir de la CTR de Cannes.

Village de Miramar.


Corse en vue !


Transit côtier.


Briefing atterrissage à l'arrivée sur Propriano


Bout de piste de Propriano et plage juste derrière.


Finale sur Propriano.


Voilà un deuxième avion Jeunes Ailes qui arrive.


L'aérodrome de Propriano.


La traversée s'est merveilleusement passée. Dès le départ de Cannes, nous avons du nous reporter de points de report en points de report : d'abord ceux de la CTR de Cannes qu'il fallait trouver (heureusement ces points étaient faciles car bien remarquables sur le continent), ensuite ce fut les points virtuels situés en pleine mer qu'il fallait « trouver ». Heureusement, les points OMARD, MERLU, LONSU et LERMA ont le bon goût de se situer à l'intersection de deux VOR. Sauf que dans notre avion, nous ne possédions qu'un seul VOR, lent, très très lent du ciboulot ;-) : j'avoue donc que mon GPS nous a bien été utile sur cette partie du trajet.


La partie la plus délicate dans la traversée maritime fut d'appliquer les leçons du vol sans visibilité, car par une si belle journée, la mer se confond généralement avec le ciel bleu : il est dès-lors très difficile d'avoir une référence visuelle avec l'horizon.


Cette traversée a duré 50min. L'arrivée sur la Corse fut un véritable moment d'émerveillement :  la première chose que l'on a pu apercevoir de l'île fut ses montagnes (un régal pour moi qui suit savoyard). Hélas, la visi n'était pas tip top, et une légère brume venait perturber nos photos.


Nous sommes arrivés à Propriano à 13h environ, sans encombre : le transit côtier pour arriver jusqu'au terrain n'avait rien de difficile, sinon traverser la zone contrôlée d'Ajaccio pour laquelle il fallait passer (encore) de nombreux points de report (mais heureusement facilement identifiables).


Une fois les équipages tous bien arrivés à Propriano, notre première occupation fut d'aller à la plage, afin de pique-niquer (car nous n'avions toujours pas mangé !) mais surtout, pour aller s'y baigner ! Car, sans mentir, il devait bien faire 35°C dans cette partie de l'île. La plage était heureusement située en bout de piste ; c'est donc à pied que nous nous y sommes rendus (malgré les 1600m de piste qui nous a valu bien 20 minutes de marche sous un vrai soleil de plomb). Nous nous sommes baignés jusqu'à 17h environ : l'eau avait une température idéale et nous pouvions jouer avec les beaux rouleaux de mer qui venaient se jeter sur la plage.
 

Départ pour la plage.


Avant d'arriver à la plage, il faut traverser une rivière.


La plage pour nous seuls !


Nous avons ensuite appelé un (drôle) de taxi pour nous transporter jusqu'à notre camping : notre chauffeur corse (Lucien) s'est révélé être un véritable numéro qui n'a pas manqué de nous distraire pendant tout le trajet (+ ou - apprécié par certain(e)s d'entre nous). Autre chose aussi : j'ai remarqué que ce taxi n'avait ni compteur, ni enseigne lumineuse sur le toit de son taxi .... Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !


Arrivés au camping, il a fallu monter nos tentes : j'avais avec moi un tente ultra légère d'une seule place, que j'utilise régulièrement en randonnée. La forme de celle-ci m'a valu quelques moqueries de la part des autres Jeunes Ailes, qui trouvaient qu'elle ressemblait plus à un « cercueil » qu'à autre chose. C'est pourquoi ils ont continué à me taquiner en ajoutant un croix dessus. On a bien rigolé. Ensuite, nous sommes retournés nous baigner, mais dans la piscine du camping cette fois. C'était une très belle piscine, du haut de laquelle nous avions une magnifique vue sur Propriano et son Golf. A la tombée de la nuit, nous nous sommes offerts une pizza au restaurant du camping en n'oubliant pas de fêter, au moment du dessert, l'anniversaire de Toto (une grande personnalité chez les Jeunes Ailes !).
 

Installation des tentes : la mienne est la tente cercueil (avec Crucifix dessus).


La vue n'est pas si moche depuis la piscine du camping ;-).


Toute l'équipe (et André derrière l'appareil).


Moment de détente.


Joyeux anniversaire Toto !


Après cette sympathique soirée, nombre d'entre nous n'attendaient plus qu'à aller se reposer après cette journée bien remplie, mais cela a été sans compter sur quelques éléments perturbateurs du groupe qui en avaient décidé autrement ! Pour nous venger, c'est nous, au petit matin, qui avons décidé de prendre notre revanche (et celle-ci fut terrible) !


Une fois tout ce beau monde réveillé (non sans mal) et les tentes repliées, nous avons décidé de retourner à l'aérodrome et d'aller faire un petit vol local jusqu'à la pointe sud de la Corse, pour aller voir notamment le très touristique village de Bonifacio (perché sur une falaise). Ensuite, l'avion de Phantom (notre FI) est allé faire un tour autour de l'ile de Cavallo (l'île des milliardaires) tandis que nous, dans l'avion présidentiel, nous sommes allés faire un tour du côté de la ville de Porto-Vecchio. L'avion présidentiel a d'ailleurs profité de ce vol local pour faire un peu de patrouille avec l'un des avions du groupe (l'avion de Pym's).
 

Réveil difficile le dimanche matin : une micro tornade localisée a étrangement fait tomber la tente de Juju et Toto qui dormaient encore dedans (hi! hi! hi!)


Phantom (André) en train de préparer la nav (ou de roupiller, on ne sait pas bien).


Ville de Propriano.


Transit côtier en direction de la pointe sud de la Corse.


Bonifacio


Bonifacio


Ah tiens, l'avion de Pym's.


Joli phare.


On ne se lasse jamais d'une petite patrouille.


Quel bleu !


Porto-Vecchio au fond.


Mer idyllique ?


Portion de carte pour le vol local.


Dimanche midi, nous nous sommes attablés au restaurant de l'aérodrome de Proprianio. Nous étions tellement bien sous le soleil que nous avons retardé le plus possible notre retour sur le continent en allant une dernière fois nous baigner à la plage.


Le retour fut le même qu'à l'aller : décollage de Propriano, transit côté le long de la façade Ouest de l'île de beauté, transit maritime puis arrêt à Cannes (une nouvelle fois de s'intégrer entre les jets dans cet aéroport !). Pendant ce trajet, nous avons pu constater que quelques nuages commençaient à bourgeonner sur la mer et, plus regrettable, sur le continent. Après avoir payé la taxe à Cannes, refuelé et après nous être re-répartis dans les avions, chaque tagazou est rentré chez lui, non sans mal. En effet, la couche de nuage (de gros Cumulus bien bourgeonnant) nous a obligé à monter jusqu'au niveau 105 pour les survoler et, même aussi haut, il fallait quand même zigzaguer pour les contourner.
 

Retour sur Cannes.


Descente rapide demandée par le contrôle.


Arrivée sur Cannes.


Heu... c'est quoi exactement ? Un message pour les martiens ?


Abbaye.


Ca bourgeonne !


Ce qu'on a pu un instant apercevoir au FL105 sur les cotés de l'avion.


La rivière Isère : le week-end va bientôt toucher à sa fin.


Trace complète de ce week-end.


Vol local du dimanche matin


L'avion présidentiel est arrivé sans encombre vers 21h à Lyon. Olivier (un autre Jeune Aile qui n'a pu venir au week-end Corse) nous attendait à la tour de contrôle en suivant tout notre retour au radar. Celui-ci n'a pas manqué de nous chambrer en nous voyant zigzaguer sur l'écran ;-).

Pour conclure cet article, voici un petit bilan chiffré de ce week-end :

  • 9 jeunes ailes
  • 3 avions
  • 1 passion commune
  • 7h de vol par avion (en moyenne)
  • 800nm parcourus
  • 1 île magnifique
  • 33°C en moyenne
  • 2 repas au restaurant
  • 1 taxi très excentrique
  • des heures de baignade
  • des heures d'amusement
  • une montagne d'amitié

Comme il est de tradition, je tiens vraiment à remercier tout le monde pour la bonne humeur tout au long de ce beau week-end : Vincent (Billou'te), Pierre-Yves (Pym's), Julien (Juju), Thomas (Toto), ML, André (Phantom, notre FI), Laurent (ULM_LFLM) et Chloé. Une mention spéciale à André, notre instructeur, pour toute l'organisation de ce week-end inoubliable.

Aurélien

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22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 20:14

L’idée du vol était d’aller photographier un coucher de soleil (un coucher de soleil cul-cul comme on dit sur Pilotlist). J’ai donc mis les moyens pour obtenir une magnifique photo en conviant à ce vol l’un des meilleurs photographes que je connaisse, Julien Robin, le spécialiste ès photographie du monde aéronautique… Julien est non seulement un expert en photo, mais c’est en plus un véritable encyclopédie vivante sur toutes les machines volantes connues ou moins connues, enfin c’est devenu pour moi un très sympathique copain (membre des Jeunes Ailes) avec qui nous avons de très intéressantes discussion sur cette passion qui nous dévore….

Rendez-vous donc à 19h30 pour une nav non déterminée : nous naviguerons selon notre envie. De toute façon, c’est Julien qui décide (œil du photographe oblige). Malheureusement, c’est sous un ciel complètement bâché que nous décollerons. C’est donc raté pour le coucher de soleil. Bâché est d’ailleurs un mot un peu faible, car on voyait au loin de gros Cumulonimbus biens noirs, mais pas pour tout de suite. Nous décidons quand même de voler, mais ce devra être une mini nav vite expédiée : le tour de Lyon (et oui… encore lui !).
        

e
Image radar de la TWR de Lyon-Bron. On voit ma position (en jaune, sur la gauche).

Et oui, le transpondeur 5405, c'est moi ! (Pour info : on voit que mon altitude est stable à 2100ft et ma vitesse est 100kt).

J'ai pu récupérer mon "Strip".


En vol, on sent que l’atmosphère est lourde (dehors) : il fait chaud et humide et l’avion a du mal à monter. Julien prend quelques photos malgré tout, même si nous sommes tous les deux conscients que la plupart d’entre elles seront bonnes à jeter.

Ce soir, c’est Christophe M. qui est de service à la tour de contrôle : nous le connaissons bien Julien et moi puisqu’il fait partie lui aussi de la famille Jeunes Ailes. Olivier est aussi venu lui tenir compagnie dès qu’il a su que nous devions voler. Alors, comme il n’y avait quasiment plus de trafic dans la CTR de Bron, et pour rigoler un peu, Julien a décidé de faire un peu d’improvisation…. in inglich :

- Julien : Bron fromeuhhhh Fauxe… Fauxe Golf Yankiiii Kilôôô Bravôô, hello eugainnnnnne.
- TWR : (Christophe en train de s’étrangler de rire à l’autre bout du micro) Kilo Bravo hello, report final runway one six.
- Julien : Fauxe – Kilo Bravo, wii riport finale oneu reune-rai … reunwouai oine six. Wii are tou minutes ine fronte wouaiponnte nove aime beurre alpha, scoque fîve four eau failleve, wii riqouest christmas trii.
- TWR : Radar identified fox Kilo Bravo and for your information, “finale” in english is “final”
- Julien : Rogeure vate Fauxe Kilôôô Bravôô

"Wii riqouest christmas triii".

Pendant ce temps, le Dragon 69 (l’EC145 de la sécurité civile) demande l’autorisation de décoller.

- TWR : Fox – Kilo Bravo opposite trafic helicopter BK 17 on departure route to the north
- Julien : Fox – Kilo Bravo, wii have traffique ineu formation.

L’hélicoptère de la sécurité civile va nous croiser.

- TWR :
Fox - Kilo Bravo, opposite traffic one hour, 2 NM at two thousands feet.
- Julien : Fauxe – Kilo Bravo wii canne sii ze traffique
- Julien : Fauxe – Kilo Bravo wii are essstablicheude one longue finale reune-vai oine sixe
- TWR : Fox – Kilo Bravo clear to land runway one six, wind one one zero degrees five knots
- Julien : Fauxe Kilo Bravo

Nous atterrissons.

- TWR :
taxi to the apron and leave frequency at the apron, bye bye
- Julien : wii taxi to zi apronnoeud and liiiive frequencie bye bye.

Bref, ce fut un super moment de rigolade à bord. Grâce à la requête explicite de Julien, j’ai eu droit à l’éclairage de piste pour l’atterrissage. J’ai même été gratifié d’un 17/20 pour mon atterro par Olivier et Christophe aux premières loges pour juger ma prestation ;-).

Une fois l’avion rentré au chaud et les papiers remplis, nous sommes allés rejoindre Olivier et Christophe à la tour. C’était pour moi la première fois que je visitais une vigie, et c’est Christophe qui m’a fait faire la visite. J’ai pu découvrir tout l’appareillage de la tour, et notre contrôleur en chef m’a expliqué les procédures de départ et d’arrivée des avions IFR (les trajectoires de départ et d’arrivée des avions « d’affaires » ou de "ligne" si vous voulez) : téléchargez ici une petite animation du radar (format .mov, 31 Mo).



Soirée tranquille à la tour.


Taxiway allumé.


Nous sommes restés jusqu’à la fermeture de la tour, vers 22h30. Du haut de celle-ci, nous étions aux premières loges pour voir les orages gronder au loin. D’ailleurs, seuls les dragons de la sécurité civile – et l'hélico de la gendarmerie – étaient en l’air.

Pour conclure cette soirée, nous avons fini la nuit chez Olivier, autour d’un très attendu MacDo (les autres restos commençaient à fermer). Ce fut une belle soirée.

La ZRT de Lyon est perméable aux services de secours et à la gendarmerie.

Aurélien

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 11:04
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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 10:42

Au début, je suivais en silence les discussions du forum des Jeunes Ailes tout en admirant beaucoup cette amitié et cette bonne humeur qui caractérisaient ces jeunes pilotes (ou ces passionnés d’aéronautique) qui y officiaient. J’ai pu découvrir que pour se retrouver l’espace d’un moment, les Jeunes Ailes organisaient régulièrement des sorties aéronautiques, histoire de se rencontrer « pour de vrai » et passer un moment de convivialité : ainsi ont-ils créé le Vol de Printemps, mais aussi les Jassemblements (rencontre de plusieurs jours sur un aérodrome, avec camping et barbecue à la clé).

Alors, lorsque en début de cette année je me suis rendu au repas organisé par mon club à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle, j’ai pu enfin rencontrer Christophe M. (contrôleur à Lyon-Bron, que je connaissais à travers mon blog et sur … la fréquence de Bron ) et Olivier D., tous deux Jeunes Ailes. Quelques semaines plus tard, c’est Julien R. que j’ai rencontré, que je connaissais très bien au travers de la Pilotlist. Au fil des discussions, tous trois m’ont convaincu de m’inscrire officiellement sur le forum… ce que j’ai fait (pseudo : Yoyo).

C’est alors que le Vol de Printemps 2008 a commencé à s’organiser . L’idée des organisateurs était de se retrouver sur l’aérodrome de Langogne, en Lozère. Le problème, c’était la haute altitude de cette plateforme conjuguée à la faible longueur de piste (900m) et le relief environnant. Bref, la totale. Moi-même, je me voyais mal y débarquer en DR400-120 (ou alors en configuration very very light). La décision de raison fut alors de choisir un autre terrain, et c’est Mende qui fut définitivement choisie : ce terrain avait peut-être une altitude aussi élevée que Langogne, mais avec sa piste de 1300m en dur et un environnement dégagé, ça changeait tout.

Le 20 Avril, jour J de ce rassemblement, une météo exécrable obligea les organisateurs à reporter ce rassemblement à plus tard : ce sera pour le 18 Mai.


Le FX au départ de Bron sous un ciel crapoteux.


Avec Jean, il faut prendre quelques précautions d'usage avant de partir. Derrière, Hugo approuve !

18 Mai : la météo est légèrement crapoteuse sur Lyon - il pleut même - mais le temps devrait s’améliorer au fil de la journée. A Bron, nous serons 3 avions au départ : « le FX » de l’Aéroclub du Grand Lyon, un DR253 de l’aéroclub AATCL, et un DR460 (le F-GGSL) en provenance de Grenoble et de passage par Bron pour charger un peu de monde. Car nous serons 10 Jeunes Ailes à nous envoler de Bron, la plupart arrivant des environs de Lyon (Villefranche, Corbas) mais aussi Jean, représentant Jeune Ailes du quart Nord-Ouest de la France, et arrivant spécialement … de Bretagne ! Quand la passion vous donne des ailes …

Pour l’aller, je serai dans le DR253 de Julien (Juju), le président des Jeunes Ailes. C’est à lui que l’on doit de superbes vidéos des Jeunes Ailes, mais aussi d’autres excellents films : pour ce vol, pas moins de 3 caméras seront d’ailleurs installées dans l’avion (dont 2 paluches). Olivier sera aux commandes du FX, et Thomas (Toto) pilotera le DR460. Comme il soufflait pas mal de vent ce dimanche, le terrain de Mende, par sa configuration géographique particulière (en plein massif du Larzac), risquait d’être assez difficile à aborder (du fait de forts rabattants et de « rouleaux », véritables pièges pour les pilotes d’avions légers). Les organisateurs décideront donc - et c’est notre dernier mot Jean-Pierre - de nous dérouter pour … Montélimar !


Le DR460 avec Toto aux commandes, et le DR253 de Julien.


L'intérieur du F-BVLN. Ambiance studio de cinéma à bord !


Un CR27 au départ devant nous.


Le Sierra Lima devant nous.


Alignement en séquence pour un départ quasi simultané.

Juju a un péché mignon : lorsqu’il suit un avion, il ne peut s’empêcher de voler en patrouille. C’est donc avec un immense bonheur que je vais pouvoir assister à la danse aéronautique qu’il va organiser autour de Sierra Lima d’abord, puis le FX ensuite. Cette tâche sera exécutée avec un (très) grand professionnalisme : report de position régulière, regard constamment fixé sur l’avion qui le précède, une main sur les gaz et l’autre sur le manche : comme les pros en somme …


On va essayer de rattrapper le F-SL.


Hey Toto, il penche ton avion !


Les choses sérieuses commencent.


La cagette vue de dessous.


Roussillon.


St Rambert est en vue.

<
C'est maintenant avec le FX que nous allons patrouiller.


Les méandres du Rhône.


Nous passons Valence.

Nous arrivons à Montélimar, il est déjà presque 13h30 et nous avons très (très) faim. Ce qui est remarquable, c’est que bien que nous soyons partis avec une météo crapoteuse de Lyon, c’est sous un magnifique soleil que nous allons arriver à Montélimar : le pique-nique va tomber à point nommé ! Nous serons accueillis par Phantom (André) et Pobjwaf03 (Ludovic), venus en Jojo (Jodel D112) depuis St Jean En Royans. Plus tard arriveront ML et Walid, les Jeunes Ailes Suisses avec un magnifique PA28, puis les amis Toulousain (Alan & Thomas) - en Jojo également – après une halte à Mende pour nous dire qu’il y avait finalement là-bas un temps de curé !

A Montélimar, nous avons eu l’occasion de voir de bien belles machines : tout d’abord un magnifique jojo privé dont jp² et André sont littéralement tombés amoureux, mais il y avait aussi une sorte d’avion génétiquement modifié avec des chromosomes de planeur : l’Europa. J’ai pu ausssi admirer une nouvelle fois des autogyres en vol, ainsi que de figures aériennes des modélistes qui s’en donnaient en cœur joie avec leur jouet (piste d’aéromodélisme sur l’aérodrome).


Quelques châteaux en ruine sur notre route. Ici, celui de Crussol. 


Présentations à l'arrivée.


Les avions des Jeunes Ailes.


Le PHUI PHUI


La limousine de ce rassemblement.


Ahhh, ils sont fiers de poser devant ce bel avion.


jp² ne décolle pas de ce Jojo. 


Et oui, encore jp².


Encore une photo de ce Jodel D112, pour jp²


L'Europa.


Autogyre au décollage.


Le XF des Toulousains : un avion unique qu'il faut bichonner.


Le XF suscite l'admiration. 


Un Zenair.


Le PHUI d'André en provenance de St Jean-En-Royans

Une fois (bien) rassasiés, nous avons pu aller au Musée des Avions de Chasses présent sur la plateforme de Montélimar, afin de compléter notre culture aéronautique et admirer le remarquable travail de restauration de ces passionnés qui chaque jour consacrent de leur temps à sauver ce patrimoine volant. Il faut dire que ce musée vaut vraiment la visite : dans plusieurs hangars trônent fièrement des mirages de toutes sortes. A l’extérieur, on peut y admirer 3 Fougas Magister (+ ou – en état de vol), un Broussard, un flamand, un Vampire, un magnifique DC3 (mon coup de cœur) en état de vol (si si) et toutes ces merveilles ailées dont je ne me souviens plus du nom ! On pouvait même monter dans l’une des toutes premières Caravelle construite et présente dans le musée.


Le musée des Avions de Chasse qui vaut vraiment le coup d'être visité.


Ah ben, avec une hélice pareille, l'avion risque de marcher nettement moins bien maintenant. 


Un Stampe. 


Un des nombreux avions de chasses parfaitement conservé. Un Mirage III S ou III BS. 


Un avion rosebeef : un Gloster Meteor.


Un avion amerloc : Lockheed T-33.


Un autre avion amerloc : un Republic Thunderstreak T84.


Mon coup de coeur : un magnifique DC3 dans son jus.


Le cockpit du DC3. 


Le Broussard.


Magnifique prototype d'avion furtif ;-)


Un fouga Magister.


Un North American OV-10 Bronco


Embarquement dans la Caravelle. Cocorico !


Le poste de pilotage de la Caravelle.


Un cht'i hélico quand même (Alouette II).


De Havilland Vampire.


Deuxième Fouga.

Il est déjà 16h30 bien pesé et … c’est l’heure du goûté ! ML et Walid ont mis à contribution les fabuleuses capacités de chargement de leur avion cargo pour remplir leurs soutes de fabuleux lingots de … chocolat suisse ! La cargaison de Toblerone, à peine débarquée, a fait l’objet de beaucoup de convoitises (hein Jean ? hein jp² ?), alors il fallut se battre pour avoir quelques morceaux de cette friandise bien connue.


Le trésor : le Toblerone !


Le casse du siècle made by Jean.


jp² s'est emparé d'un lingot de Toblerone...


... et ne le lâche plus ! ;-)

17h00, il faut maintenant rentrer : je prends place à bord du FX, en temps que pax (car bien qu’ayant piloté quelque fois un C172 pendant ma formation, je encore pris le temps de ma faire lâcher dessus). Le retour - en patrouille - s’est fait dans la joie et la bonne humeur (sur 123.45 !).


C'est l'heure du départ : Julien se prépare.


Décollage de la 02 à Montélimar. Le musée est au fond.


Centrale de Cruas-Meysse. 


Pour rentrer sur Lyon, on suit le Rhône.


Patrouille éloignée pour le retour. 


Le LN une fois à droite, une fois à gauche de notre FX. 


Photo très intéressante pour un Mécanicien des Fluides.


Côtes du Rhône.


Eoliennes.


Très longue finale 34 à Bron. 

Encore merci à tous les participants de cette sympathique journée. Merci donc à : jp², Jean, Mathieu, Eric, Vincent, Alan, Thomas, Hugo, Walid, ML, Julien, Olivier et Toto. Quand est-ce qu’on remet ça ? Bientôt ? Un grand voyage ? Chut…..


Toute l'équipe des Jeunes Ailes. De gauche à droite : Jean-Pierre, votre serviteur, Olivier, Julien (en l'air), Jean, Mathieu, Eric, Billou-te, Alan, Thomas, André (accroupi), Hugo, Walid et ML. Se cachent Ludovic (entre Julien et Jean) et Thomas (entre Mathieu et Eric).

Aurélien

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