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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 23:33

C’est un fait, je n’ai pas du tout volé au Canada (en tant que commandant de bord j’entends). Après donc 3 mois passé chez nos cousins canadiens, je suis donc revenu en France avec un grand sentiment d’amertume aéronautique (heureusement que Marc-Olivier était là pour organiser un rascol New-York !). Cependant, il faut croire qu’au Pôle Nord, le Père Noël est bien renseigné, car pour palier à cette déception, il m’a glissé sous le sapin de noël, à l’intérieur de mes (grands) souliers, un magnifique cadeau : un bon pour un vol d’initiation à la montagne !

 

Ah là là, quel merveilleux cadeau : depuis tout petit je passais mes vacances à regarder les avions décoller de l’Altiport de Méribel sans me douter qu’un jour, c’était moi qui allait m'envoler de cette belle piste, aux commandes des ces merveilleux avions rouges à skis.

 

Les fameux avions rouges de Méribel



Je prends donc rendez-vous le … 1er janvier (inutile d’attendre davantage, l’envie de voler passe tellement par-dessus tout). Pendant la nuit du 31 au 1er janvier, je n’ai évidemment rêvé qu’à cette belle journée qui allait m’attendre le lendemain, et qui promettait d’être inoubliable.

 

1er Janvier : comme à mon habitude, j’arrive à mon rendez-vous aéronautique très en avance, ce qui m’autorise de voir les avions de passage ou en instruction décoller dans le magnifique ciel bleu savoyard.

 

11h45, je décide de me présenter au club même si je ne suis attendu qu’à midi. De suite, l’atmosphère me plaît : l’ambiance est très sympathique, les pilotes de passages et les membres du bureau se racontent leurs vols et plaisantent.

 

Un avion rentre de ballade et arrive au sommet de la piste.



Après les présentations d'usage, on me désigne mon instructeur pour ce vol (Jean-Claude de son prénom), qui ne sera ni plus ni moins que le président de l’aéroclub de Méribel ! Nous faisons connaissance, et de suite le courant passe très bien. Je lui décris brièvement mon parcours de pilote et nous nous dirigeons immédiatement vers un petit tableau blanc afin qu’il puisse m’expliquer les grandes différences du vol montagne, surtout au niveau de l’atterrissage sur un altiport : tout est affaire de précision !

 

L’avion est là, et comme les pleins sont 2suffisants pour notre vol, nous embarquons rapidement, après une visite prévol approfondie, surtout au niveau des « skis » de l’avion. Car la piste de Méribel est toute recouverte de neige l’hiver : les avions sont donc équipés de skis (rétractables si besoin est) et doivent glisser pour pouvoir se déplacer.

 

Notre avion est le Jodel D140 Mousquetaire F-PNIV (un avion de construction amateur, reconnaissable à son immatriculation en F-Pxxx). A l’intérieur, je suis un peu dépaysé : pas de gyro, pas d’horizon artificiel, le trim et les volets sont actionnables de la main gauche, l’altimètre n’est pas au bon endroit, les sièges sont non réglables, pas de transpondeur… mais je m’habitue vite. Et puis surtout, c’est un avion à train classique et non tricycle comme j’en ai l’habitude. Je fais la remarque à mon instructeur :

 

« Ne t’inquiète pas, l’avion décollera tout seul. En l’air c’est comme un avion normal » me répond t’il. Ouf, je suis rassuré.

 

Nous faisons les essais moteurs au sol, très rapidement car il ne faut pas compter sur un quelconque frein pour arrêter l’avion. Le temps de jeter un dernier coup d’œil à la finale (au cas où nous n’aurions pas entendu sur la fréquence un autre avion en train de se poser) puis je mets toute la puissance immédiatement après. L’avion glisse, accélère, et nous fonçons dans la pente descendante pour nous envoler.

 

90…100…110 km/h, je tire un peu sur le manche : nous voici les 3 skis en l’air et la piste laisse place instantanément au vide de la vallée. Ouahhhhhhhhh, quelles sensations !!!!

 

Sur les instructions de mon instructeur, je prends un pente de montée jusqu’à 7000ft : l’avion monte, mais il a un peu de peine malgré ses 180CV. En fait, il m’explique que l’avion perd 10% de sa puissance par tranche de 1000m d’altitude perdue par rapport à la mer, et comme nous avons décollé depuis 2000m d’altitude, il ne reste « que » 140 CV au maximum à notre Mouss’. Arrivés à 7000ft, je mets l’avion en palier, mais le badin a du mal à dépasser les 150km/h (encore un effet lié à l’altitude, la vitesse sol est bien plus grande en réalité). Même en palier, la puissance du moteur est au maxi pour essayer de conserver les 150-160km/h.
  

En direction de la vallée de Valmorel.

 
Très vite, première leçon : nous allons passer un col. La but de l’exercice consiste d’une part à savoir si l’on va réussir à passer le col (car les effets d’optiques sont traîtres en montagne : on peut croire que l’avion va passer un sommet mais, en fait, il se trouve trop bas) et, dans l’affirmative, de quelle manière il faut le passer (on passe les cols avec un angle horizontal de 45°). En passant le col dit « du Gollet » (merci à l’auto information effectuée par mon instructeur passée sur la fréquence montagne : 130.00), nous basculons dans la vallée de Valmorel. Après un 180°, nous repassons une nouvelle fois ce col (mais en sens inverse) et nous retournons un moment dans la vallée des Bellevilles (St Martin-de-Belleville, Les Menuires, Val-thorens).
  

 
Jean-Claude veut alors m’emmener voir quelques chamois (les fameux chamois en carton pâte dont on parle tant sur la Pilotlist [private joke] ). Nous mettons le cap vers les "Dents de la Crosse" et il me demande de récupérer un instant les commandes pour que je puisse mieux les photographier. J’obtempère immédiatement, et je prends mes premières photos en vol. Une fois passé les 2 pics, Jean-Claude bascule en piqué de l’autre côté de la vallée - celui ensoleillé - et je commence à mitrailler … mais les chamois n’étaient pas là (dommage !!!).
  

La vallée des Bellevilles.

 

Les dents de la Crosse.

 

Arrivée à 45° pour passer de l'autre côté. Les chamois sont derrières !

 

Ah ben non, ils ne sont pas là :-( !
 
Maintenant, c’est vers Val-Thorens, l’une des plus hautes stations d’Europe, que nous nous dirigeons. Ce sera l’occasion de survoler l’altisurface de la station et de s’essayer à une reconnaissance de la piste. Cette épreuve sera exécutée à presque 8000ft, un record dans ma petite expérience aéronautique !
  

Val-Thorens. Juste derrière, le parc de la Vanoise.

 
Allez, il est déjà presque temps de rentrer. Mais avant cela, Jean-Claude voulait saluer un de ses amis, Jojo, patron du restaurant d’altitude « Les crêtes » au sommet de la Tougnette à Méribel. Il me reprend 2 minutes les commandes et effectue un passage bas (mais vraiment très bas...) au dessus du restaurant. Les skieurs, ainsi que ceux qui faisaient bronzette sur la terrasse du resto, ont dû vraiment apprécier…
  

Un petit peu dépaysé dans l'organisation des instruments.

 

Entre Val-Thorens et Méribel.

 
Direction l’altiport de Méribel. Nous sommes à 8000ft, le tour de piste est à 6500ft, nous descendons plein réduit pour survoler notre terrain et en faire la reconnaissance réglementaire. Pour une fois, l’aiguille du badin daigne dépasser les 160km/h. La manche à air indique qu’il n’y a pas de vent et j’effectue mon étape de vent arrière en préparant la machine. Jean-Claude m’aide un peu dans mes repères visuels et pour prendre la décision d’entamer l’étape de base. J’effectue celle-ci sans perdre d’altitude (encore une différence par rapport à un terrain de plaine) et je m’engage dans la finale. Comme la piste de Méribel est assez peu pentue, je ne suis pas trop leurré pour atteindre mon point d’aboutissement. Mon plan est bon, j’essaye de tenir les vitesses du mieux que je peux. En courte, J.-C. reprend les commandes (et je reprends mon appareil photo pour shooter). Le toucher des skis se fait à mi-piste et l’avion décélère assez rapidement. Il faudra même remettre un peu de gaz pour atteindre le sommet de la piste et le point de stationnement.
  

En finale à Méribel.

 
Voilà pour ce super vol ! A la descente de l’avion, nous avons rempli les papiers de l’avion, et j’ai pu inscrire 30min de vol sur mon carnet de vol (pourtant, il m'a semblé beaucoup plus long). Pour finir, nous avons beaucoup discuté de l’intérêt pour un citadin lyonnais de passer la qualif. montagne ou de site.
 
Vous pouvez me croire, j’ai énormément savouré ce vol : d’une part parce qu’il s’agissait ici d’une nouvelle expérience, d’autre part parce qu’il est peu probable que je refasse un vol montagne de sitôt (à cause de l’année qui s’annonce très chargée en travail, et les finances qui risquent d'avoir du mal à suivre ……). Mais en tous cas, le vol montagne - à l’aéroclub de Méribel qui plus est - donne vraiment envie un jour de persévérer dans cette branche de l’aéronautique.
 
  

Désolé, j'avais bien mon GPS avec moi, mais j'ai oublié de l'allumer !

 
 
  
Aurélien
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6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 23:05

Les Jeunes Ailes sont, à l'origine, de jeunes pilotes passionnés de la région Lyonnaise qui ont créé un forum de discussion, et dans lequel on discute des choses de l'air. Ensuite, au fur et à mesure que le "bébé grossissait", c'est devenu une association de loi 1901 afin de poursuivre plusieurs activités, dont la construction d'un aéronef (je ne sais plus trôt où ce projet en est).

Régulièrement, ils organisent des sorties aéronautiques (les JAssemblements), l'occasion de mêler plaisir aéro et convivialité.

 

Aurélien
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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 11:38

... be sure to wear some flowers in your head.

 Voici quelques prises de vue depuis mon hublot sur le trajet Montréal - San Francisco. Notez que l'on survole une partie du massif des "Rocheuses". Les dernières photos montrent le désert de "La Vallée de La Mort".

 

 

 

 

 

 

 

    

 

et une fois à l'aéroport, on apprécie la déco :

 

 

 

 

    

Aurélien

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 13:06

Pendant mon séjour au Canada, j'ai profité de quelques jours de vacances pour aller rendre visite à des amis qui habitent aux Etats-Unis, à San Francisco. J'ai donc profité d'un dollar très intéressant pour me prendre un vol A/R au départ de Montréal et à destination de la plus belle ville de Californie. Sauf que ce jour là, la nuit fut très chargée en précipitations neigeuses. Résultat : bien 5 cm de neige sur les routes et sur tout l'aéroport. Lorsque c'est ainsi, tous les services de l'aéroport s'activent très tôt pour déneiger les voies de circulations et les pistes, et tous les avions passent illico à l'aire de dégivrage pour un petite toilette nécessaire avant le décollage ;-).

Voici le roman photo de ce départ qui nous a bien coûté 1h de retard :

   

Mon Airbus A318 au départ de Montréal à destination de San Francisco.

 

Les ailes sont enneigées. Le dégivrage autonome de l'aile vient d'être activé.

 

Les équipes de déneigement s'affairent à nettoyer tout l'aéroport.

 

L'aire de déneigement des avions est déjà bien occupée.

  

Signalisation lumineuse à l'entrée de l'aire de déneigement.

 

D'étranges engins nous attendent.

 

L'avion est aspergé de Glycol. Beurk !

 

Des machines qui pourraient être sorties tout droit de films de Science Fiction !

 

Ca arrose !

 

Au contact du glycol, la neige fond immédiatement.

 

Maintenant, c'est au tour de notre voisin.

 

L'épaisseur de neige est tellement grande qu'il y a des batonnets pour rendre compte du balisage des aires de roulage.

 



A San Francisco, il y avait par contre un superbe soleil et des températures vraiment très agréables !

 

Aurélien

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 04:23

... enfin, il n'est pas encore sur le point de voler, car seul chassis et les ailes1 de l'avion sont fabriqués.

  

Le chassis du futur "Albatros".

  

Ce projet est celui 5 étudiants de la 49ème promotion de génie mécanique de l'Université de Sherbrooke (Canada). Le but de l'exercice (car il s'agit ici d'une véritable épreuve dans leur cursus universitaire) était de mener un projet majeur sur 3 ans, en partenariat avec des entreprises sponsors (en l'occurence l'avioneur Bombardier ici), consistant à l'étude et à la réalisation d'un dispositif nouveau en rapport avec leur spécialité.

  

Tests de la structure via logiciel.

 

C'est donc avec passion qu'ils ont exposé leur aéronef aux visiteurs et aux examinateurs. Ils ont créé un chassis tout en aluminium, assemblé par rivets. Ils ont concu ce dospositif sur ordinateur, via un logiciel de dessin technique (SolidWorks, pour ne pas le citer) et ils en ont étudié la rigidité compte tenu des véritables contraintes rencontrées en vol.

  

Présentation du travail effectué

 

Lorsque je leur ai dit que, en France, je volais sur un avion en bois et toile, jai senti un léger sourire ironique se dessiner sur leur visage ;-).

 Aurélien

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1 Les ailes ont fait l'objet du même travail par d'autres étudiants, il y a quelques années, ce qui a servi de point de départ pour ce groupe d'étudiant.

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 03:52
Comme vous avez pu le constater ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup publié sur mon blog. Car pour être franc, mon activité aéronautique est au point mort depuis mon fabuleux rascol de New-York. C’était il y a presque 2 mois….
 
Aujourd’hui, je ne vous raconterai pas de nouvelle expérience aéronautique,  ne vous ferai pas revivre de nouveau rascol, ne vous décrirai pas de nouvelles nav, ne vous ferai découvrir de somptueux paysages... Ce que je voulais simplement dire à travers cet article, c’est (excusez-moi pour la vulgarité) que j’ai "les boules". Oui je suis « vénère » contre cette ersatz d’école de pilotage de Sherbrooke (la ville dans laquelle je suis pendant ces 3 mois).
 
Car ce n’est pas faute d’avoir essayé de voler. Déjà, avant de partir pour le Canada, j’avais contacté par mail cette FTO (Flight Training Organisation, société privée qui apprend à piloter et loue des avions) pour lui annoncer mon intention de voler au Canada, et donc de prendre des cours de pilotage. Vous verrez sur le site de cette FTO que l’adresse e-mail est bien visible sur sa page d’accueil, elle n’est ni écrite en tout petit, ni cachée dans un pavé d’écriture illisible… Et le temps a passé, 1 semaine puis 2, sans nouvelle. Je décide de relancer une nouvelle fois (toujours par e-mail) : rien. Vient alors le temps où j’arrive au Canada, et je décide de contacter cette fois par téléphone la FTO. Je tombe sur le patron de la FTO, peu aimable, à l’autre bout du fil, et je lui explique que j’ai essayé de le joindre par mail :
 
« Ah mais vous savez, on ne regarde pas les e-mails ici » me lance t'il d'un ton laconique.
 
NO COMMENT
 
Je prends donc rendez-vous par téléphone pour la semaine suivante (car il faut prendre rendez-vous au moins 48h à l’avance). Il me demande de rappeler la veille ou le matin du jour J pour faire un point sur la météo et pour confirmer le vol. J-1 : j’appelle pour confirmer le vol mais personne ne répond au bout du fil : je tombe sur un répondeur, sur lequel je laisse un message et mon numéro de téléphone (car comme monsieur n’utilise pas ses mails, je suppose qu’il sait au moins utiliser un téléphone ?).
 
Pas de nouvelle.
 
Jour J : je recontacte la FTO, je tombe encore sur le répondeur. Il me fallait impérativement cette fois-ci une confirmation de sa part à lui, car il a beaucoup neigé pendant la nuit et j’avais peur que l’aérodrome soit fermé faute de déneigement. De plus, le plafond météo était assez bas, un BROKEN 1100 ft dixit la météo aéronautique. Afin d’éviter de prendre un taxi pour rien (car l’aérodrome est à un 15aine de km de chez moi, non desservi par les transports en commun), il me fallait à mon tour une confirmation. Rien, rien de rien, aucune réponse.
 
J’ai rappelé plusieurs fois, presque 20 fois en tout en 2 jours. Je suis toujours tombé sur un répondeur sur lequel j’avais laissé un numéro pour ME joindre.
 
NO COMMENT
 
Bref, tout ça ne fait que confirmer ce que le colibri Marc-Olivier (qui connaît bien Sherbrooke et qui y a volé) m’avait dit le jour du rascol de New-York : « Tu verras, le père Paquin, il n’est pas très commercial ! ». Effectivement, j’en ai eu l’amère expérience !
 
Résultat : j’ai décidé d’abandonner. Je ne voulais pas que cette FTO me pompe toute mon énergie, pour m’annoncer finalement qu’ils n’ont pas besoin de nouveau « client ».
 
Alors, pour me consoler, je me suis dit que les économies ainsi réalisées me serviront pour d’autres vols, peut-être de nouvelles expériences, mais en France cette fois.
 
Là où j’ai vraiment les boules, c’est qu’en rentrant en France fin Décembre, j’aurai perdu mon autorisation d’emport de passager (car il faut 3 décollages/atterrissages dans les 3 mois qui précèdent pour pouvoir emmener des passagers). Or ma sœur, expatriée au Canada  (à Montréal, mon séjour au Canada étant totalement le fruit du hasard) ne rentre qu’une semaine par an, pour les fêtes. Je ne pourrai certainement pas l’emmener faire un tour en avion, avant son départ pour Montréal pour à nouveau une année complète… Je sais qu’elle va être déçue…
 
En attendant, je continue de voler, mais virtuellement cette fois, grâce aux fabuleux récits et vidéos des pilotaillons qui tiennent un blog : les sorties en Bretagne de Patrice, la formation de Paul sur son F-BOZO, les nav de Sylvie avec son gros nounours d’Instructeur ;-) ou les sorties de nuit de Vincent.
 
Bonne fêtes à tous et bon vols.
 
Aurélien
 
 
 
 
 
 
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 03:55

Ah là là, j'avais beau ne pas être allé à Montréal pour la première arrivée de l'A380 au Canada, nous (les téléspectateurs des chaînes nationales) n'avont rien manqué du spectacle de "la bête" foulant le sol de l'aéroport Montréal Trudeau.

  

L'arrivée de l'A380 fait même la une des sites webs des chaînes canadiennes.

  

C'était un véritable évènement ici : les éditions spéciales de tous les journaux télévisés ont tenu presque 2 heures sur cette info. Nous avons eu droit aux images :

  • du tour de la ville de Montréal de l'appareil avant son atterrissage
  • de l'atterrissage de l'avion (passé en boucle au moins 50x)
  • de la visite de l'avion (1ère et 2nde classe + bars + escaliers + ... )
  • des commentaires des passagers (dont le chanteur Garou)
  • du commentaire des pilotes
  • de la conférence de presse du dirigeant d'Airbus
  • de l'interview des spotteurs de Trudeau
  • de l'interview d'autres pilotes Airbus
  • de l'interview des personnels techniques de l'aéroport de Trudeau qui s'affairent autour de l'avion
  • des images en vol depuis plusieurs hélicoptères qui faisaient des cercles autour de l'avion (posé depuis un bon bout de temps)
  • etc. etc. 

Bref, je n'ai rien loupé de l'évènement.

Aurélien

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 00:42

 

Ils sont sympas nos cousins canadiens de s'intéresser à nos joujoux ;-) !

Dommage, demain je ne pourrai pas assister à l'arrivée de "la bête" car :

  • demain lundi, c'est boulot !
  • je suis à Sherbrooke, à quand même 200 km de Montréal.
  • et parce que je n'aime pas vraiment spotter sur les grands aéroports (je suis plutôt un fan des petits aérodrômes)

Une prochaine fois peut-être...

Aurélien

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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 23:14

Organisation Internationale de l'Aviation Civile
999, rue de l'Université
Montréal, QC, H3C 5J9
Canada

 Voici l'adresse du siège de l'OACI (que tout pilote est censé connaître). Etant ce week-end à Montréal, j'en ai profité pour aller voir l'immeuble de cette grande organisation spécialisée des Nations Unies.

 

  

Quelques rappels sur l'OACI (Source Wikipédia) :

"L’Organisation de l'aviation civile internationale (ou OACI, en anglais International Civil Aviation Organization ou ICAO) est une organisation internationale qui dépend des Nations unies. Son rôle est de participer à l’élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international (les vols à l’intérieur d'un même pays ne sont pas concernés par l’OACI). Son siège social est situé à Montréal.

Le conseil de l’OACI adopte les normes et recommandations règlementant la navigation (en anglais : SARP, Standards and Recommended Practices), le partage des fréquences radio, les licences du personnel d'aviation, la circulation aérienne, etc. Il définit aussi les protocoles à suivre lors des enquêtes sur les accidents aériens, protocoles qui sont respectés par les pays signataires de la convention de Chicago."

Quelques photos:

 

999, rue de l'Université.

 

Le sigle est prêt à s'envoler dans ce beau ciel bleu.

 

L'aviation française est pas mal représentée...

 

Montage représentant l'immeuble entier.

 

Aurélien

 

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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 02:26

 

Pavillon J.-A. Bombardier

 

Je ne pouvais pas mieux tomber ! A l'Université de Sherbrooke où je travaille pendant ces 3 mois au Canada, le pavillon qui renferme nos laboratoires a pris le nom de celui qui fut le plus généreux mécène pour sa construction : Jean-Armand Bombardier !

Je rappelle que Bombardier est le nom de l'entreprise aéronautique canadienne Bombardier (anciennement Canadair) qui fabrique entre autres des avions (des avions d'affaires, régionaux, de lutte contre les feux et militaires ).

 

  

Une stelle rend bien évidemment hommage à ce généreux contributeur.

 

Au Canada comme aux USA, il est très fréquent (voire il est rentré dans la moeurs) que les entreprises privées financent la recherche (en partie, bien sûr), en investissant dans la construction des bâtiments de recherche ou d'enseignement, en finançant l'achat de matériel, mais aussi en assurant une partie des salaires ou bourses (ce dernier point est à vérifier).

 

Bombardier (ou Canadair) CL415.

 

Aéroport Montréal-Trudeau : regardez les bâtiments au fond à gauche.

 

Aurélien

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