Lors du metting, nous attendions 2500 visiteurs environ. Or, près de 5000 personnes se sont déplacés au pied de la Saulire. La raison du succès ? Faire de la pub dans un rayon le plus large possible !
Aurélien
Crédit photo : FB de Jean-Christophe (le président de l'Aérocub) et Clémence (un pilier du club aussi).
C'est quelque chose que je souhaite à tout le monde de vivre au moins une fois ! Cet été, j'ai eu la chance de vivre de l'intérieur le meeting aérien de mon club alpin, meeting qu'on a voulu appeler le "Méribel Air Show".
Bien sûr, n'étant qu'un membre occasionnel, je n'ai pas été associé aux décisions relatives à l'évènement. Ni aux nombreux coups de fil qu'il a fallu passer aux pilotes démonstrateurs, aux organismes partenaires, aux mécènes etc.... Cependant, on a pensé à moi pour donner un coup de main, et c'est une grande preuve de confiance qui m'a été accordée. Restait à ne pas décevoir.
Rendez-vous donc dès le dimanche 29 Juillet à Méribel, au pied du caillou de la Saulire. Lors de cette réunion, nous avons défini les rôles de chacun, puis on nous a bien briefé sur les points importants de l'organisation. A la fin de la journée, nous avons eu la visite du premier pilote démonstrateur, et pas n'importe lequel - Nicolas Ivanoff - qui nous gratifié d'une petite série de passages bas au dessus du terrain (La BA, c'est TABOO, on en viendra tous à bout). Puis il est parti se poser à Albertville (piste trop courte à Méribel et pas la qualif de site).
Le lundi a été le jour des installations : chapiteaux, sono, chaises, tables, barrières, accueil des premiers avions de démo. Cette veille du meeting a été aussi l'occasion pour de nombreux pilotes de s'entraîner pour le lendemain : c'est surtout à cette occasion que nous avons pu profiter du spectacle aérien (et prendre des photos !). Pour nous récompenser du travail accompli, toute l'équipe du meeting s'est retrouvée le soir autour d'un délicieux repas Savoyard (bonne humeur garantie !).
Mardi, c'est le jour jour J. La journée a commencé très tôt (7h). Heureusement, le club nous a régalé d'un très bon petit déj. Nous avons mis une dernière touche aux installations, et nous avons accueilli les derniers avions du meeting. Mon rôle tout au long de la journée a été de limiter l'accès à des zones de la plateforme, pendant les démonstrations (sécurité DGACienne oblige...). Il y avait même des gendarmes de la BGTA qui étaient là pour vérifier ... Heureusement, tout s'est bien passé de ce côté là.
Faire partie de l'orga d'un meeting n'est quand-même pas une partie de plaisir : lorsqu'il fait un soleil de plomb, il faut assurer son rôle coûte que coûte. Et on reste debout toute la journée... Par ailleurs, le rôle du staff n'est pas un rôle de figuration : il faut toujours avoir l'oeil alerte. Autant dire que, dans ces conditions, on ne profite pas beaucoup du meeting...
Heureusement, la journée s'est terminée (pour l'équipe organisatrice) autour d'un magnifique buffet et ... en boîte ;-).
Place aux photos, prises essentiellement la veille du meeting :
Aurélien
École de pilotage de montagne réputée, l’aéro-club de Méribel s’apprête à fêter prochainement son demi-siècle d’existence.
Situé dans un environnement exceptionnel, celui qui est le plus haut aéro-club d’Europe (1 700 mètres d’altitude) permet de pratiquer en toute saison une aviation magnifique. L’hiver, sur fond de neige, ses D140 Mousquetaire peints en rouge, la couleur de la Savoie, sont particulièrement repérables…
Aujourd’hui, le comité directeur de l’association a décidé de renouer avec les festivals aéronautiques des années 1980-90. Ainsi, le mardi 31 juillet prochain, à l’occasion de la semaine de l’Air et du Vent organisée par l’Office du tourisme de la station, aura lieu le Meribel Air Show 2012.
Programme de la journée du Mardi 31 Juillet 2012
Le programme de la journée du 31 Juillet se veut attractif et de grande qualité, tout en étant convivial et largement ouvert aux aéroclubs de Savoie, Haute-Savoie et Isère.
A partir de 08h00
A partir de 10h00
Démonstrations en vol commentées par Bernard Chabbert, présentateur habituel du salon aéronautique du Bourget, duTemps des hélices, le fameux meeting de La Ferté-Alais, de Pégase, l’émission de France 3…
A 20h00
A l’auditorium de Méribel, conférence de Bernard et Ève Chabbert, et présentation d’un documentaire sur le tournage du film consacré à Amelia Erhardt, une aviatrice américaine née en 1897. Détentrice de nombreux records, elle disparut mystérieusement en vol en juillet 1937 au-dessus du Pacifique.
Pendant toute la semaine du 30 juillet au 3 août…
À l’Office du tourisme de Méribel, exposition Femmes Pilotes, une réalisation de l’Association Française des Femmes Pilotes.
À l’Office du tourisme de Mottaret, exposition de 36 clichés originaux de Véronique Beringer pris à Oshkosh, une ville américaine du Wisconsin, où a lieu chaque été, sur une ancienne base militaire grande comme l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le plus grand rassemblement au monde d’avions.
On en parle sur PEGASE TV :
C'est reparti du côté de la Saulire, ce superbe caillou qui surplombe l'altiport de Méribel, joyau des Trois Vallées...L'aéro-club et les responsables de la ville ont décidé de renouer avec ce qui fut une des plus belles manifestations de culture aérospatiale tenues en France, le Festival de Méribel. Cette nouvelle première édition se tiendra à partir du 31 juillet prochain. Le programme sera géré par les membres de l'aéro-club. Bien entendu j'y serai, et nous donnerons une conférence avec Ève sur un de nos films, qui pourrait être le document chroniquant notre participation au tournage d'"Amelia". On parlera d'autres projets cinéma, et on fera voler des belles machines sur l'altiport, l'objectif cette année étant de redonner vie à cette ambiance fabuleuse qui marqua les années 80/90 dans notre aviation de montagne, la plus belle... À bientôt donc.
Bernard Chabbert
Conditions d’accès…
Par la route : direction Méribel à partir de Moûtiers.
Par le train : descendre à la gare de Moûtiers.
Par avion : les conditions d’accès à l’altiport le 31 juillet seront limitées en raison du nombre restreint de places de parking sur la plate-forme. Renseignez-vous plusieurs jours avant le meeting auprès de l’aéro-club au 04 79 08 61 33. Et n'oubliez pas de consulter les Notam !
Note : vous me trouverez là-haut pendant ce meeting !
Aurélien
Et voilà, je vous présente la dernière altisurface visitée lors de ce stage montagne "été 2009" : il s'agit de St Jean d'Arves, toujours en Maurienne. Cette altisurface est un pré... perdu au milieu des prés : c'est donc assez difficile de repérer les frontières de l'altisurface, donc le seuil de piste et donc le point d'aboutissement...
Bon, je vais maintenant enfin pouvoir passer au stage montagne hiver 2009, puis celui d'été 2010 et enfin celui d'hiver 2011 (vous êtes sûrs de tenir jusqu'en 2025 au rythme où je vais ? ).
Bon visionage !
Aurélien
STOOOOOPPP ! Arrétez de me harceler, je vais enfin vous montrer les dernières vidéos de mon stage montagne 2009 ! Je sais, je sais, je suis légèrement en retard ...
Alors Valloire, ce n'est pas une piste très difficile, si ce n'est que la phase de reconnnaissance (le "carré" au dessus de l'altisurface) se réalise dans un "couloir" extrêmement étroit (la piste est encaissée au fond d'une vallée, avec de la paroi de part et d'autre de la piste).
Bon visionage !
Aurélien
Les pilotes qui n'ont pas l'habitude de se poser à Courchevel appellent généralement cet altiport "le mur" tellement la pente semble raide à l'atterrissage. Pour le décollage, cette pente providentielle permet, par contre, d'accélérer vite, au point que Lucas (mon instructeur) dit qu'on y décolle "sans moteur" (façon de parler, hein !).
C'est pour profiter de la taxe d'atterrissage gratuite l'été (72 € l'hiver !!!!!!) que nous sommes partis user les pneux du Mouss' sur cette vertigineuse piste de montagne (tout l'inverse de Megève !).
Personnellement, je n'ai pas trouvé cet altiport très difficile (comparé à Tignes !).
Aurélien
Tignes est l'une des altisurfaces les plus difficiles que j'ai eu à faire pendant ce stage. Imaginez : juste avant le seuil de piste, c'est la falaise. Et alors ? Et bien dans ce cas le point d'aboutissement, c'est à dire le point à viser tout au long de la finale, se trouve... dans le vide ! Inutile donc de vous dire à quel point c'était déroutant d'opter pour une trajectoire convergent dans du vide : plus on approchait du seuil, plus on avait l'impression d'être "dessous" la piste (c'est pourquoi on m'entend dire dans la vidéo "on est pas trop bas, là ?").
Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai été complètement désarçonné par cette altisurface et, de fait, beaucoup été aidé par Lucas pour ces quelques tours de pistes.
Aurélien
... c'est un concept que j'ai aussi expérimenté durant ces quelques jours de février et, ma foi, il faut avouer que j'adore tout autant que le vélo !
Aurélien