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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 11:38

... be sure to wear some flowers in your head.

 Voici quelques prises de vue depuis mon hublot sur le trajet Montréal - San Francisco. Notez que l'on survole une partie du massif des "Rocheuses". Les dernières photos montrent le désert de "La Vallée de La Mort".

 

 

 

 

 

 

 

    

 

et une fois à l'aéroport, on apprécie la déco :

 

 

 

 

    

Aurélien

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 13:06

Pendant mon séjour au Canada, j'ai profité de quelques jours de vacances pour aller rendre visite à des amis qui habitent aux Etats-Unis, à San Francisco. J'ai donc profité d'un dollar très intéressant pour me prendre un vol A/R au départ de Montréal et à destination de la plus belle ville de Californie. Sauf que ce jour là, la nuit fut très chargée en précipitations neigeuses. Résultat : bien 5 cm de neige sur les routes et sur tout l'aéroport. Lorsque c'est ainsi, tous les services de l'aéroport s'activent très tôt pour déneiger les voies de circulations et les pistes, et tous les avions passent illico à l'aire de dégivrage pour un petite toilette nécessaire avant le décollage ;-).

Voici le roman photo de ce départ qui nous a bien coûté 1h de retard :

   

Mon Airbus A318 au départ de Montréal à destination de San Francisco.

 

Les ailes sont enneigées. Le dégivrage autonome de l'aile vient d'être activé.

 

Les équipes de déneigement s'affairent à nettoyer tout l'aéroport.

 

L'aire de déneigement des avions est déjà bien occupée.

  

Signalisation lumineuse à l'entrée de l'aire de déneigement.

 

D'étranges engins nous attendent.

 

L'avion est aspergé de Glycol. Beurk !

 

Des machines qui pourraient être sorties tout droit de films de Science Fiction !

 

Ca arrose !

 

Au contact du glycol, la neige fond immédiatement.

 

Maintenant, c'est au tour de notre voisin.

 

L'épaisseur de neige est tellement grande qu'il y a des batonnets pour rendre compte du balisage des aires de roulage.

 



A San Francisco, il y avait par contre un superbe soleil et des températures vraiment très agréables !

 

Aurélien

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 04:23

... enfin, il n'est pas encore sur le point de voler, car seul chassis et les ailes1 de l'avion sont fabriqués.

  

Le chassis du futur "Albatros".

  

Ce projet est celui 5 étudiants de la 49ème promotion de génie mécanique de l'Université de Sherbrooke (Canada). Le but de l'exercice (car il s'agit ici d'une véritable épreuve dans leur cursus universitaire) était de mener un projet majeur sur 3 ans, en partenariat avec des entreprises sponsors (en l'occurence l'avioneur Bombardier ici), consistant à l'étude et à la réalisation d'un dispositif nouveau en rapport avec leur spécialité.

  

Tests de la structure via logiciel.

 

C'est donc avec passion qu'ils ont exposé leur aéronef aux visiteurs et aux examinateurs. Ils ont créé un chassis tout en aluminium, assemblé par rivets. Ils ont concu ce dospositif sur ordinateur, via un logiciel de dessin technique (SolidWorks, pour ne pas le citer) et ils en ont étudié la rigidité compte tenu des véritables contraintes rencontrées en vol.

  

Présentation du travail effectué

 

Lorsque je leur ai dit que, en France, je volais sur un avion en bois et toile, jai senti un léger sourire ironique se dessiner sur leur visage ;-).

 Aurélien

--------------------

1 Les ailes ont fait l'objet du même travail par d'autres étudiants, il y a quelques années, ce qui a servi de point de départ pour ce groupe d'étudiant.

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 03:52
Comme vous avez pu le constater ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup publié sur mon blog. Car pour être franc, mon activité aéronautique est au point mort depuis mon fabuleux rascol de New-York. C’était il y a presque 2 mois….
 
Aujourd’hui, je ne vous raconterai pas de nouvelle expérience aéronautique,  ne vous ferai pas revivre de nouveau rascol, ne vous décrirai pas de nouvelles nav, ne vous ferai découvrir de somptueux paysages... Ce que je voulais simplement dire à travers cet article, c’est (excusez-moi pour la vulgarité) que j’ai "les boules". Oui je suis « vénère » contre cette ersatz d’école de pilotage de Sherbrooke (la ville dans laquelle je suis pendant ces 3 mois).
 
Car ce n’est pas faute d’avoir essayé de voler. Déjà, avant de partir pour le Canada, j’avais contacté par mail cette FTO (Flight Training Organisation, société privée qui apprend à piloter et loue des avions) pour lui annoncer mon intention de voler au Canada, et donc de prendre des cours de pilotage. Vous verrez sur le site de cette FTO que l’adresse e-mail est bien visible sur sa page d’accueil, elle n’est ni écrite en tout petit, ni cachée dans un pavé d’écriture illisible… Et le temps a passé, 1 semaine puis 2, sans nouvelle. Je décide de relancer une nouvelle fois (toujours par e-mail) : rien. Vient alors le temps où j’arrive au Canada, et je décide de contacter cette fois par téléphone la FTO. Je tombe sur le patron de la FTO, peu aimable, à l’autre bout du fil, et je lui explique que j’ai essayé de le joindre par mail :
 
« Ah mais vous savez, on ne regarde pas les e-mails ici » me lance t'il d'un ton laconique.
 
NO COMMENT
 
Je prends donc rendez-vous par téléphone pour la semaine suivante (car il faut prendre rendez-vous au moins 48h à l’avance). Il me demande de rappeler la veille ou le matin du jour J pour faire un point sur la météo et pour confirmer le vol. J-1 : j’appelle pour confirmer le vol mais personne ne répond au bout du fil : je tombe sur un répondeur, sur lequel je laisse un message et mon numéro de téléphone (car comme monsieur n’utilise pas ses mails, je suppose qu’il sait au moins utiliser un téléphone ?).
 
Pas de nouvelle.
 
Jour J : je recontacte la FTO, je tombe encore sur le répondeur. Il me fallait impérativement cette fois-ci une confirmation de sa part à lui, car il a beaucoup neigé pendant la nuit et j’avais peur que l’aérodrome soit fermé faute de déneigement. De plus, le plafond météo était assez bas, un BROKEN 1100 ft dixit la météo aéronautique. Afin d’éviter de prendre un taxi pour rien (car l’aérodrome est à un 15aine de km de chez moi, non desservi par les transports en commun), il me fallait à mon tour une confirmation. Rien, rien de rien, aucune réponse.
 
J’ai rappelé plusieurs fois, presque 20 fois en tout en 2 jours. Je suis toujours tombé sur un répondeur sur lequel j’avais laissé un numéro pour ME joindre.
 
NO COMMENT
 
Bref, tout ça ne fait que confirmer ce que le colibri Marc-Olivier (qui connaît bien Sherbrooke et qui y a volé) m’avait dit le jour du rascol de New-York : « Tu verras, le père Paquin, il n’est pas très commercial ! ». Effectivement, j’en ai eu l’amère expérience !
 
Résultat : j’ai décidé d’abandonner. Je ne voulais pas que cette FTO me pompe toute mon énergie, pour m’annoncer finalement qu’ils n’ont pas besoin de nouveau « client ».
 
Alors, pour me consoler, je me suis dit que les économies ainsi réalisées me serviront pour d’autres vols, peut-être de nouvelles expériences, mais en France cette fois.
 
Là où j’ai vraiment les boules, c’est qu’en rentrant en France fin Décembre, j’aurai perdu mon autorisation d’emport de passager (car il faut 3 décollages/atterrissages dans les 3 mois qui précèdent pour pouvoir emmener des passagers). Or ma sœur, expatriée au Canada  (à Montréal, mon séjour au Canada étant totalement le fruit du hasard) ne rentre qu’une semaine par an, pour les fêtes. Je ne pourrai certainement pas l’emmener faire un tour en avion, avant son départ pour Montréal pour à nouveau une année complète… Je sais qu’elle va être déçue…
 
En attendant, je continue de voler, mais virtuellement cette fois, grâce aux fabuleux récits et vidéos des pilotaillons qui tiennent un blog : les sorties en Bretagne de Patrice, la formation de Paul sur son F-BOZO, les nav de Sylvie avec son gros nounours d’Instructeur ;-) ou les sorties de nuit de Vincent.
 
Bonne fêtes à tous et bon vols.
 
Aurélien
 
 
 
 
 
 
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 03:55

Ah là là, j'avais beau ne pas être allé à Montréal pour la première arrivée de l'A380 au Canada, nous (les téléspectateurs des chaînes nationales) n'avont rien manqué du spectacle de "la bête" foulant le sol de l'aéroport Montréal Trudeau.

  

L'arrivée de l'A380 fait même la une des sites webs des chaînes canadiennes.

  

C'était un véritable évènement ici : les éditions spéciales de tous les journaux télévisés ont tenu presque 2 heures sur cette info. Nous avons eu droit aux images :

  • du tour de la ville de Montréal de l'appareil avant son atterrissage
  • de l'atterrissage de l'avion (passé en boucle au moins 50x)
  • de la visite de l'avion (1ère et 2nde classe + bars + escaliers + ... )
  • des commentaires des passagers (dont le chanteur Garou)
  • du commentaire des pilotes
  • de la conférence de presse du dirigeant d'Airbus
  • de l'interview des spotteurs de Trudeau
  • de l'interview d'autres pilotes Airbus
  • de l'interview des personnels techniques de l'aéroport de Trudeau qui s'affairent autour de l'avion
  • des images en vol depuis plusieurs hélicoptères qui faisaient des cercles autour de l'avion (posé depuis un bon bout de temps)
  • etc. etc. 

Bref, je n'ai rien loupé de l'évènement.

Aurélien

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 00:42

 

Ils sont sympas nos cousins canadiens de s'intéresser à nos joujoux ;-) !

Dommage, demain je ne pourrai pas assister à l'arrivée de "la bête" car :

  • demain lundi, c'est boulot !
  • je suis à Sherbrooke, à quand même 200 km de Montréal.
  • et parce que je n'aime pas vraiment spotter sur les grands aéroports (je suis plutôt un fan des petits aérodrômes)

Une prochaine fois peut-être...

Aurélien

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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 23:14

Organisation Internationale de l'Aviation Civile
999, rue de l'Université
Montréal, QC, H3C 5J9
Canada

 Voici l'adresse du siège de l'OACI (que tout pilote est censé connaître). Etant ce week-end à Montréal, j'en ai profité pour aller voir l'immeuble de cette grande organisation spécialisée des Nations Unies.

 

  

Quelques rappels sur l'OACI (Source Wikipédia) :

"L’Organisation de l'aviation civile internationale (ou OACI, en anglais International Civil Aviation Organization ou ICAO) est une organisation internationale qui dépend des Nations unies. Son rôle est de participer à l’élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international (les vols à l’intérieur d'un même pays ne sont pas concernés par l’OACI). Son siège social est situé à Montréal.

Le conseil de l’OACI adopte les normes et recommandations règlementant la navigation (en anglais : SARP, Standards and Recommended Practices), le partage des fréquences radio, les licences du personnel d'aviation, la circulation aérienne, etc. Il définit aussi les protocoles à suivre lors des enquêtes sur les accidents aériens, protocoles qui sont respectés par les pays signataires de la convention de Chicago."

Quelques photos:

 

999, rue de l'Université.

 

Le sigle est prêt à s'envoler dans ce beau ciel bleu.

 

L'aviation française est pas mal représentée...

 

Montage représentant l'immeuble entier.

 

Aurélien

 

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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 02:26

 

Pavillon J.-A. Bombardier

 

Je ne pouvais pas mieux tomber ! A l'Université de Sherbrooke où je travaille pendant ces 3 mois au Canada, le pavillon qui renferme nos laboratoires a pris le nom de celui qui fut le plus généreux mécène pour sa construction : Jean-Armand Bombardier !

Je rappelle que Bombardier est le nom de l'entreprise aéronautique canadienne Bombardier (anciennement Canadair) qui fabrique entre autres des avions (des avions d'affaires, régionaux, de lutte contre les feux et militaires ).

 

  

Une stelle rend bien évidemment hommage à ce généreux contributeur.

 

Au Canada comme aux USA, il est très fréquent (voire il est rentré dans la moeurs) que les entreprises privées financent la recherche (en partie, bien sûr), en investissant dans la construction des bâtiments de recherche ou d'enseignement, en finançant l'achat de matériel, mais aussi en assurant une partie des salaires ou bourses (ce dernier point est à vérifier).

 

Bombardier (ou Canadair) CL415.

 

Aéroport Montréal-Trudeau : regardez les bâtiments au fond à gauche.

 

Aurélien

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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 00:55
100 % de réussite ! C’est la deuxième fois (sur 2) que j’ai eu accès au « plus beau bureau du monde ». Un grand moment dans la vie d’un pilotaillon !
 

Mon Fokker 100 pour ce vol Lyon-Amsterdam (aéroport de transit)

 
Mardi dernier, à l’occasion de mon vol à destination du Québec, j’ai sollicité un nouvelle fois un auto-cockpiston. La technique, maintenant éprouvée, consiste à être suffisamment persuasif pour que le commandant de bord accepte de vous inviter dans son temple. C’est donc bien lui la personne qu’il faut particulièrement choyer pour réussir un beau voyage.
 
La recette ? Allez, je vous la livre !
 
Les ingrédients :
 
  • une carte postale (jolie si possible !)
  • la carte FFA (faut bien qu’elle serve, au prix où on la paye !)
  • un stylo
  • un trombone ;-)
 
 Ce qu’il faut faire :
 
  • Avant l’embarquement, prendre la carte postale et le stylo.
  • Ecrire un petit mot (soyez imaginatifs !) à l’intention du commandant de bord (n’oubliez pas votre numéro de siège !).
  • Accrocher la carte FFA à la carte postale avec le trombone.
  • Embarquer.
  • Une fois l’embarquement terminé, demander à la chef de cabine de bien vouloir apporter l'ensemble { carte postale + carte FFA + trombone } au commandant de bord.
  • Attendre son retour…
 
A partir de là, c’est la roulette russe : soit elle revient avec un grand sourire et c’est bon signe, soit au contraire elle tire la tronche et là, on se dit que, tant pis, on profitera du hublot (encore que !), soit comme dans mon cas c’est le commandant himself qui vous cherche désespéramment en criant dans tout l’avion : « Il est où le pilote ? » … Grand moment de solitude chez les passagers, qui se demandent certainement qui va bien pouvoir les emmener à bon port si l'on ne retrouve pas le pilote. Moi par contre, j’étais aux anges.
 
C’est donc une fois mon Fokker 100 installé au niveau 300 que je suis aller rejoindre les patrons dans le poste. Etant eux aussi originaires de la région lyonnaise, et volant en aéroclub (mais pas à Bron), nous avons eu plaisir de discuter de nos bétaillères et du survol pilotaillonesque de notre belle région.
 
En fin de descente, bien établi sur l’ILS 06 de l’aéroport d’Amsterdam Schipol,  le contrôle nous délivre notre clairance d’atterrissage :
 
-  " AFxxx, clear for landing 06. God bless You! "
 
- " Il a dit quoi là ? God Bless You ??? "
 
Petit moment de silence. Les 2 pilotes se regardent, et rigolent.
L’atterrissage s’est parfaitement passé.
Nous sommes arrivés avec 20 minutes d’avance sur l’horaire prévu par Air France.
 

Bienvenue dans le bureau.

 

On est pas bien au niveau 300 ?

 

"AFxxx, Clear for landing 06. God bless you..."

 

L'aéroport d'Amsterdam Schipol et sa piste 06.

Ce voyage commence bien !

Aurélien

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 13:35

Le grand jour arrive : demain mardi 02 octobre, je pars au Canada pour une durée de ... 3 mois ! Non pas pour des vacances, bien au contraire, c'est pour le boulot ;-( .

Plus exactement, c'est à Sherbrooke (à 200 km de Montréal, proche de la frontière Américaine)  que je vais poser mes valises.

Et à Sherbrooke, qu'est-ce qu'est-ce qu'on trouve ? Tic, tac, tic, tac, tic, tac ..... bzzzzz ! La réponse : un aérodrôme ! Vous commencez donc à comprendre toutes les perspectives qui peuvent s'offrir à moi pendant mes week-ends ?

                                                                                   

Rien n'est encore programmé pour l'instant, je verrai sur place, en fonction de mon emploi du temps. En tout cas, j'ai très envie de profiter de cette grande institution qu'est l'aviation de loisir canadienne (c'est un moyen de transport très utilisé) ! Savez-vous qu'au Canada, toute surface praticable (même des lacs gelés) peut faire réglementairement office de zone d'atterrissage (et décollage) ? On est très très loin de la réglementation française !

Ce qui est certain, c'est que je mettrai les pieds dans un avion autre que dans celui qui m'emmènera au Canada !

 Aurélien

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